mercredi 29 octobre 2008

Tendance

Notre tourbillonnant président ( au moins un voyage, une mesure, un discours par jour) " va refaire ce qu'on avait défait, en attendant j'imagine de défaire ce qu'on aura refait", a soupiré François Bayrou (MoDem) à propos des contrats aidés. Le secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian, a salué lui, le "volontarisme" du président. Pour lui, ces annonces "témoignent d'une réactivité qui montre, dans la tempête qui secoue le monde, que la barre de notre pays est tenue d'une main sûre et d'une réelle vision de l'avenir".A gauche, le premier secrétaire PS François Hollande, a épinglé "beaucoup de promesses verbales, beaucoup de +moi je+, beaucoup de +yaka+". Pour le chef de l'opposition, Nicolas Sarkozy "ne pratique pas la politique, mais la magie".

J'ai écouté hier des économistes qui disaient que le président faisait de la politique, mais pas de la gestion en s'agitant trop et en prenant des mesures qui, certes, plaisent au peuple mais qui seront peu efficaces...

C'est pas évident de devenir sauveur du monde surtout quand on a eu une formation de juriste. Souhaitons, cependant, que tout cela fonctionne et que la misère ne s'abatte pas sur la France.

Ceci dit, cette crise va être l'occasion d'une fantastique redistribution des richesses: les fortunes de demain vont se bâtir maintenant: les cours boursiers ne reflétant plus la valeur intrinsèque des entreprises, il va être facile de se les approprier pour ceux qui ont des disponibilités.

Les fortunes du XIXe siècle se sont bâties dans la tourmente révolutionnaire au moment de la vente des biens nationaux... Les crises profitent toujours à quelques-uns...

Pour terminer sur mes réflexions d'aujourd'hui, j'ai l'impression qu'en raison des incertitudes de l'avenir, des couples se forment, comme pour se protéger mutuellement face aux difficultés: fin du papillonnage... J'observe ça dans mon entourage à petite échelle pour le moment, mais serait-ce tendance?


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