J'ai passé quelques minutes sur TF1 hier à regarder Mélenchon: il devrait être condamné pour populisme aggravé. J'étais arrivé au moment de la valse aux milliards, où il extrayait, de je ne sais où, des quantités de recettes nouvelles destinées, j'imagine, à financer ses futures pharaoniques dépenses. J'ai préféré rapidement passer à autre chose, en me disant qu'il venait de faire perdre un point ou deux à Hollande, son numéro de bateleur de foire enlevant de la crédibilité à la gauche toute entière qui aura à gérer une réalité dramatique, certainement pas à travers les fantasmes d'un illuminé qui récolte, cependant, quelques succès....
Le calme, l'humour, la retenue de Hollande me plaisent beaucoup, en comparaison. Tout, dans cette attitude montre qu'il maîtrise ses sujets, et, si je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il propose, je sens qu'il y a une cohérence dans tout cela et que le bonhomme sera capable de réviser ses projets si la situation l'impose, d'attendre avant de décider que le pour et le contre soient bien pesés et qu'il saura rapidement trancher si l'urgence le réclame. Il développe son programme dans une quantité de domaines, alors que le N_in n'a encore rien proposé à part de la haine à répandre entre chaque français.....
Petit recyclage du jour: retour au 31 janvier 2009 et aux graves affaires du moment. "Selon LeMonde2, Nicolas Sarkozy a assisté, en août dernier, au Cap Nègre, à "deux réunions de copropriétaires débattant de l'intérêt du tout à l'égout". Mais pourquoi??? Parce que ce problème concernait la propriété de Marisa Bruni-Tedeschi, autrement dit, belle-maman, la mère de Carla Bruni-Sarkozy. Et qu'en disent les voisins? Ils ne sont pas emballés. Surtout 14 "rebelles" au projet soutenu par le président (le tout-à-l'égout), qui dénoncent un "abus de pouvoir". Magdeleine Huetz, une habitante du Cap-Nègre explique: "Le président fonce tête baissée sur un dossier qu'il ne connaît absolument pas. S'il agit comme cela en politique internationale, c'est plus gênant." Plus embêtant, à son avis: "On s'est vu signifier des décisions déjà prises par le maire, le préfet et le président. Tout cela au moment de la crise en Géorgie et de la mort des dix soldats français en Afghanistan... Ubuesque!" (LePost)
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