jeudi 22 mars 2012

La campagne reprend....

Voilà. Assaut final et mort du forcené. C'est un semi-échec car on ne l'a pas pris vivant, des policiers ont été blessés pendant l'assaut, et il est mort les armes à la main, ce qui va en faire un martyr pour quelques allumés salafistes... Les frustrations que vont entraîner cette mort vont être importantes, tant pour les proches des victimes que pour les enquêteurs.

La campagne présidentielle reprend. Ç'est le moment d'invoquer le fiasco sécuritaire de S_rkozy, la réduction des effectifs de la police, sa profusion de lois en vain, sa gestion à l'émotion: un fait divers - une loi nouvelle, Marseille qui est devenu le Chicago des années 30, les zones de non droit dans les cités abandonnées à elles-mêmes, le célèbre discours de Grenoble, la montée générale de l'insécurité, son début de campagne sur les terres du Front National....

Cet épisode marque une fracture importante. Il n'est pas sûr que l'UMP qui fantasmait une crise internationale pour voir son candidat remonter dans les sondages, doive surfer sur cette crise-ci. Elle met en évidence un défaut de surveillance des individus à risques, peut-être dû à la contraction des effectifs de police, elle souligne la dérive toujours possible des petits délinquants de banlieue, vivier en puissance de tous les extrêmes....

Les secondes mains de l'UMP, comme Copé, l'expert en deuil, auront beau attaquer Bayrou et Hollande, se cachant derrière le nouveau discours de l'unité nationale qu'arbore maintenant le candidat S_rkozy, ceci ne masquera pas dix ans d'échec dans la protection des français, et cette dernière séquence n' en est que la cruelle illustration.

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