La boulette

Je n'ai pas regardé hier la Première Nunuche siliconée de France qui a fait part de ses état d'âme à la Sublet. Son homme travaille "20 heures sur 24", manifestement débordé par son boulot qu'il ne parvient plus à maîtriser.
"J'ai peur qu'il meure, tout d'un coup, qu'il tire trop sur la corde" a-t-elle ajouté redoutant un collapsus du N_in, forme de disparition plus radicale que "d'arrêter la politique s'il n'est pas réélu". On ne lui souhaite pas ces extrémités...
Poursuivant les confidences, La Nunuche a avoué avoir "commis des erreurs" (c'est à la mode en ce moment chez le couple présidentiel) tout en ayant "évité la boulette magistrale". J'aimerais savoir ce qu'est une boulette magistrale à ses yeux et, malheureusement, c'est un point de l'histoire de France qui risque de n'être jamais éclairci.. Elle est peut-être elle-même "La" boulette magistrale tant les français n'ont pas pu, un seul instant, se projeter dans cette mannequin évaporée du meilleur effet bling-bling...

Elle résume son rôle de Première Nunuche de France par un "Je fais très attention, mais j'ai très peur".

Je ne pouvais pas imaginer une seule seconde que la peur régnait autant au sommet de l'Etat, tout figé dans affres de la disparition ou de la boulette, la boulette qui vient ainsi d'être élevée au rang de calamité nationale, au même titre que les morts de soldats en Afghanistan, ou que le millier de chômeurs supplémentaires journalier, ou que les délocalisations d'usines, ou que les centaines de millions d'euros que la France doit emprunter chaque jour.

Je suppose que ce fut un grand moment pour la Sublet de recevoir cette sommité de la pensée universelle ( elles ont dû bien se comprendre toutes les deux ), qui a chanté pour conclure l'émission...

La défaite en chantant.....