jeudi 4 septembre 2014

Le con des "sans-dents"

Qu'on le veuille ou non, la publication du livre de Trierwieler marque la fin d'un avenir politique pour François Hollande et va pourrir gravement les dernières années du quinquennat.
Nous allons, nous les Français,  tous subir les conséquences de ce déballage vipérin d'une furie irresponsable. Ce n'était vraiment pas le moment !

On raconte qu'elle n'a jamais cessé de prendre des notes tout au  long de leur relation, suivant en cela un vieux réflexe de journaliste. Comment peut-on faire une chose pareille?

Elle a frappé là où ça fait mal, visant la base électorale de Hollande,  et des extraits que j'ai pu lire rapportant des propos sur les pauvres, les handicapés, propos pourtant tenus dans la stricte intimité de leur couple, il m'apparait évident qu'il ne s'en remettra jamais même si ces mots n'ont jamais été réellement  prononcés ou ont été détournés de leur contexte. 

Deux extraits emprunté au NO pour bien comprendre:

"Notre différence sociale est criante", écrit-elle. Aussi entend-elle lui faire découvrir la "réalité quotidienne" de ceux qui ont des fins de mois difficiles alors que lui ne goûte aux pommes de terre que si elles proviennent de Noirmoutier et qu’il refuse de toucher une viande sous vide. Là n’est pas son moindre défaut. "Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le Président n’aime pas les pauvres. Lui l’homme de gauche, dit en privé 'les sans-dents', très fier de son trait d’humour".

"Un jour qu’elle reçoit à l’Élysée Philippe Croizon, ce sportif privé de ses quatre membres à la suite d’une électrocution mais qui a traversé la Manche à la nage, Valérie Trierweiler insiste pour que le président Hollande vienne le saluer. Quand le soir au dîner, elle lui demande ses impressions, il répond : "Je n’aime pas les handicapés qui font commerce de leur handicap". Elle en reste bouche bée, se demandant comment lui qu’elle a connu sensible a pu devenir un "bloc de métal"."

Je suis effaré.

Je n'en veux pas à Hollande qui après tout n'a peut-être pas prononcé ces mots, et puis, franchement, même s'il les a prononcés, les a-t-il vraiment pensés? Il était  quand même logique qu'il se décharge un peu de son stress auprès de sa compagne.  Il m'arrive aussi, ainsi qu'à chacun d'entre nous,  de dire des horreurs et j'imagine que L. ou mes ex-épouses pourrait en raconter des tonnes sur moi. Quelle trahison ! Prendre des notes !

J'imagine qu'à la suite de ce pathétique déballage tous les  politiques d'un certain niveau n'auront plus le même regard sur leurs compagnon ou leur compagne. C'est dramatique, et ceux qui ricaneront de cette affaire qui va laminer Hollande, et peut-être entrainer notre vie politique et démocratique dans la tourmente,  feraient beaucoup mieux d'en pleurer....

Hier, j'ai trouvé fort à propos ce petit tableau en calcaire pétrifié où l'on voit deux amants batifoler près d' une "fontaine de la vérité".  Faut-il toujours ne boire que de cette eau là  ou chacun d'entre-nous n'a-t-il pas droit à sa part d'ombre ?
Pour le jeu de mots en titre, je n'ai pas pu m'en empêcher. Qu'on me le pardonne...



1 commentaire:

  1. moi aussi je suis sideree
    cette femme ne m'a jamais inspiree la moindre sympathie
    ce qui m'agace vraiment c'est que F Hollande le savait il y avait eu de nombreuses alertes et puis ce bashing permanent et ces frondeurs irresponsables j'en ai assez

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