Dans l’hôpital, après m’être renseigné dans le hall d’entrée, j’ai rejoint la salle d’attente du service d’imageries médicales. Un peu avant seize heures j’ai rencontré le médecin responsable de l’IRM qui m’a reçu dans un petit bureau attenant à ses appareillages et a lu très attentivement la lettre de mon neurologue. Nous avons discuté un peu de mon cas puis il m’a fait me déshabiller et je suis rentré dans une grande salle qui abritait une machine imposante, sorte de tube aux parois monstrueuses qui allait totalement m’engloutir.
J’ai pris place sur une sorte de chariot, qu’une infirmière a poussé dans l’engin qui m’a enveloppé entièrement. Je pensais être venu pour un examen de la tête, mais je me trouvais dans une manière de conduit très étroit, enfoncé complètement dans un tuyau qui ne me permettait pratiquement pas le moindre mouvement. Dans mon caisson, comme en immersion dans les profondeurs océaniques, je n’entendais plus que le ronron de rouages mystérieux, des sortes de bruits de clapets et de vannes qui commandaient l’écoulement de fluides improbables. La machine vivait.
Livre de prières gravé en telugu sur 79 ôles de palmier
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