De Freud

Ce matin dans l'attente de l'ouverture des portes il y a eut ce détour de la conversation avec le Philosophe par les incestes - mais pourquoi est-on passé par là ?-  qui ont débouché sur les incestes dans la famille de Freud dont le père s'est fait sucer par certains de ses enfants et peut-être par Freud lui-même.

"Le puissant attachement filial de Freud le conduit donc à éprouver le besoin de fermer les yeux sur les fautes de son père. Jakob Freud est en effet coupable d’avoir imposé à plusieurs de ses enfants de pratiquer des fellations sur lui, comme Freud le révèle à Fliess le 11 février 1897 : La migraine hystérique accompagnée d’une sensation de pression au sommet du crâne, aux tempes et autre, est caractéristique des scènes où la tête est maintenue dans un but de pratiques buccales. (Plus tard une répulsion envers les photographes qui emploient un serre-tête)

Malheureusement mon propre père était un de ces pervers, il est cause de l’hystérie de mon frère (dont les symptômes sont dans l’ensemble des processus d’identification) et de certaines de mes sœurs cadettes. La fréquence de ce phénomène me donne souvent à réfléchir. "

C'est encore plus sordide si on considère que Fliess à qui Freud s'est largement confié était lui aussi incestueux :

"Et Freud ne le sait d’ailleurs pas, mais sa première hypothèse aurait également pu l’obliger à accuser son ami Wilhelm Fliess. D’après Jeffrey Moussaieff Masson, Robert Fliess, le fils de Wilhelm, aurait en effet été, avant l’âge de quatre ans, victime d’abus sexuels perpétrés par son père. "

Le Philosophe, à qui j'ai appris cet aspect particulier de la vie de Freud il y a un moment déjà, n'a pas encore intégré ce fait dans l'organisation globale de sa pensée philosophique, alors que j'en ai tiré des enseignements sur la relativité des choses, des théories, des arrangements qu'on pouvait avoir avec soi-même, sur la rudesse de la vie à la fin de 19e siècle, dont un exemple dans ma famille que j'ai déjà cité ici quand mon arrière grand-mère a eu mon grand père alors qu'elle n'avait que 14 ans, et sur les dégâts que peuvent causer les incestes..

De là j'ai digressé sur la nécessité qu'il y avait de trouver des oreilles pour se confier, se raconter si ça devenait nécessaire, que ça pouvait être parfois un voyageur qu'on ne croiserait qu'une fois dans un train, et que, bien entendu, ça pouvait être un psychologue qu'on rétribue pour cela.. J'ai fini par faire un lien avec mon livre où le narrateur  se raconte beaucoup aux oreilles qu'il a trouvées pour leur confier ses tourments...

Les portes se sont ouvertes et je n'ai absolument rien déniché cette fois-ci...