Un peu effaré qu'on soit entré dans une sorte de quitte ou double dans cette réforme des retraites. J'ai bien noté le 6 février, quand j'ai anticipé sur le déroulé de cette procédure législative que j'étais "à moitié serein". Mais j'avais conclu :
"Reste que ce n'est pas gagné. Si l'examen du projet de loi à l'Assemblée va nous permettre de nous gausser de quantités de perles lâchées par la Nupes, de fustiger leur blocage des débats, d'ironiser sur leur vulgarité et leur inculture, de fulminer contre leur chahut permanent, le vote de la loi est encore incertain.
Quelques macronistes ont des états d'âme, sont attirés par le vide et veulent jouer les frondeurs, espérant peut-être faire de Renaissance un autre PS à 1,7% de voix à la prochaine présidentielle.
Chez les LR, nécessaires au vote et cajolés par la première ministre, on va jouer à la surenchère. Mais, par exemple, Pradié jeune bellâtre ambitieux mais sans compétences, sans diplômes, déclare déjà, avant tout débat, qu'il votera contre.
Donc, ce vote demeure incertain.. De là un 47.1, ressorti des fonds de la Constitution ou un 49.3 plus envisageable. Que va-t-il se passer ensuite ? Le frisson d'une probable dissolution en amènera peut-être certains à tenter le diable en votant la censure. D'où, peut-être, un tapis rouge déroulé pour le Rassemblement national..."
Eh bien, on est à cet instant à quelques voix d'une dissolution de l'Assemblée nationale et d'un saut dans l'inconnu, sous le ricanement des irresponsables qui sont prêts à détruire la France...
Avoir Marine Le Pen comme première ministre ? Pitié !
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