Je me suis toujours demandé où voulait en venir Mélenchon : il ne le dit pas. De le voir s'agiter et de l'entendre brailler en permanence comme un pantin maniaque m'a parfois donné le tournis. Qu'on se souvienne juste du jour où il a voulu s'opposer à la justice de notre pays et empêcher la perquisition d'un de ses locaux en s'exclamant " La République c'est moi !" Il a d'ailleurs été condamné pour ce haut fait de bêtise humaine, sanction qui n'a pas été pédagogique, tant il n'est plus sensible à la différence qu'il peut y avoir entre crétinerie et intelligence.
Mais ce ne sont pas ce passé et le présent, tragiquement illustré par les tentatives de zadification par l'ensemble de la gauche de l'Assemblée nationale et du Sénat, qui me questionnent. C'est l'avenir qu'il imagine nous imposer au cas où il gagnerait les élections et en tête arrive cette fameuse sixième république qu'il dit dotée de tous les perfectionnements, de tous les accessoires utiles, de toute la modernité nécessaire et qu'il nous décrit en plus comme idéale mais sans jamais avoir donné une seule fois le détail de ce qu'il compte inclure dans les cinq ou six pages de ses nombreux articles.
Or, si je suis ses regards, ils se tournent vers le Venezuela, dictature, vers la Russie, dictature, vers Cuba, dictature, vers la Chine, dictature, vers tous ces pays où on n'a le droit que de se taire en laissant les dirigeants prospérer et s'enrichir sur le dos des peuples. La morbidité de cette sixième république sera telle que l'esprit d'entreprendre disparaitra, que la pauvreté sera le lot de l'ensemble de la population et que les masses seront manipulées par la doxa du pouvoir qui contrôlera les médias, internet, comme un tout petit groupe de quatre ou cinq personnes contrôle la France insoumise et décide de tout dans ce parti des ombres... Dans le fond Mélenchon rêve d'installer une dictature en France et, j'imagine, rêve d'avoir ses statues de 15 mètres de hauteur partout, aux quatre coins du pays. Qu'on se le dise alors : "la République ça sera lui !"
J'espère que ça n'arrivera jamais..
J'étais ravi, hier, en dénichant au milieu d'un fatras cette petite chose très finement travaillée d'à peine six centimètres de haut, une petite boîte à chapelet faite en noix de corozo, appelée aussi ivoire végétal...
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