samedi 17 juillet 2010

Putzage...

Enfin une journée calme sur le front Bettencourt. Mamie va pourvoir souffler un peu. Woerth, l'immaculé conçu, dément je ne sais quoi encore, mais c'est un signe de bonne santé chez lui: il est sarkozystiquement innocent et ce n'est pas moi qui vais dire le contraire. Demain on va avoir un vrai dimanche...

Du coup, je peux écrire des phrases pour ne rien dire, me laisser aller au néant de propos sans queue ni tête, dormir tranquillement devant la téloche. Quoique...
J'ai une pensée, bien entendu, pour le courage de Giraudeau face à la mort, mais dans cet ultime exercice de l'expérience humaine, ma mère, il y a peu, a montré la même détermination tranquille et opiniâtre et je ne peux pas penser à lui sans repenser à elle. L., chaque fois qu'il vient, me raconte le dépérissement de son père, sale période insupportable pour l'entourage comme pour la personne concernée. La vie est ainsi faite: il n'y a qu'à subir.

Mais retournons à l'insignifiant qui nous va si bien, et quittons rapidement ces bords de l'Achéron... L. est arrivé à l'heure habituelle. Nous avons fini la bouteille d'apéro. Le rosé, ce soir au repas, n'étais pas terrible. La salade avec plein de trucs dedans faisait des jolies couleurs. Je ne sais toujours pas si j'ai commencé à maigrir. Je n'ai mangé qu'un dessert. Les programmes télé sont nuls. Demain je ferai une brocante. J'ai putzé cet après midi. J'ai pris cette photo....

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