mercredi 25 juillet 2012

Voiture électrique

Je crois franchement que le moment n'est pas encore arrivé pour la voiture électrique. La fin du pétrole s'annonce, certes, mais elle se reporte de jour en jour et on pourrait en avoir encore pour quarante ans ce qui plombe d'autant la pertinence de l’électricité car  cette nouvelle source d’énergie se stocke toujours très mal,  l'autonomie des véhicules est faible, leur coût est prohibitif et donc leur attrait est nul. J'ai toujours pensé que Renault était parti trop tôt et qu'il se planterait.
Les bouleversements industriels, sociétaux, culturels, sont souvent survenus après des découvertes majeures, comme ce fut le cas avec l'extraction de la houille et le développement de la vapeur,  ou bien, autre exemple, avec la découverte du transistor qui a permis le développement de l'informatique par sa miniaturisation et grâce à cela par le développement exponentiel de la puissance de calcul des ordinateurs qu"on peut avoir dans sa poche maintenant.
Ça sera la même chose avec la voiture électrique : son expansion attend une découverte majeure, la batterie d'une cinquantaine de kilos, bon marché, capable de stocker assez d'énergie pour pouvoir rouler 500 kilomètres après une charge d'une dizaine de minutes... Le reste est prêt. Vouloir brûler cette étape me semble un non sens et c'est bien pour cela que je trouve les écologistes dangereux :  s'il n'est pas interdit de rêver, chaque chose ne peut arriver qu'en son temps au fur et à mesure des progrès de la science... Si j'étais aux affaires je mettrais donc le paquet sur la recherche de cette batterie, véritable point dur pour pouvoir passer à la voiture électrique, d'autant que la Chine met l'embargo sur le rare lithium dont elle détient les principaux gisements mondiaux, et je déposerais bien-sûr tous les brevets nécessaires pour pouvoir recueillir les fruits de tous ces efforts.... Quand on pense que Nestlé a pris 1700 brevets sur Nespresso, il y a de quoi rester songeur....

3 commentaires:

  1. Exact, la batterie est le point faible, espéront que l'argent que le gouvernement compte mettre dans la recherche parmettra de trouver une solution.
    Mais nul ne peut dire quand.

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  2. Il y a moult solutions pour propulser un véhicule plus proprement que ce qui se fait actuellement, autant de connues mais non exploitées que de bien planquées ou à découvrir...

    Le choix de l'électrique semble être politico-économique. Il est pour nous une aberration mais je suis sûr que les chinois se fichent bien de savoir si les batteries polluent ou tuent du moment qu'on leur propose un produit générique qui leur permettra de se motoriser en masse à un coût raisonnable. De plus, un chinois se déplace peu contrairement à nous, une bonne vieille batterie au plomb devrait suffire côté autonomie. Bref, ce qui compte avant-tout c'est le business, si on se place bien sur le marché avec nos charrettes c'est le jackpot pour quelques décennies...

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  3. Des chercheurs américains ont mis au point un logiciel utilisant les capacités de calcul d’un système de navigation, capable d’augmenter de 10% l’autonomie d’une voiture électrique.

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