François Fillon nous annonce un avenir radieux. Votant contre l'abrogation de la peine de mort en 1971, contre le Pacs en 1999, il votera contre le mariage pour tous en 2013, et promet même de revenir sur cette loi si elle est adoptée. C'est l'homme d'un passé décomposé hostile à toute évolution de la société. Premier ministre d'un pays qu'il a estimé en "faillite" en 2007, il l'a bien enfoncé en lui laissant 600 milliards de dette supplémentaire en quittant les affaires en 2012. Le futur leader de la droite décomplexée prône le ni-ni, faisant du Front National un allié putatif, ce que nous vérifierons aux prochaines élections municipales.
Il sera certainement élu président de l'UMP le 17 novembre prochain par une trentaine de milliers de militants vieux, ce qui, face aux 65 millions de français, lui donnera une légitimité peu glorieuse pour critiquer chaque seconde les décisions d'un gouvernement qui essaie de redresser le pays dans les souffrances que l'on sait....
Emmanuel Blanc, fondateur et ancien président de Gaylib, mouvement
homosexuel associé à l'UMP, estime aujourd'hui, que "l'élection de François Fillon à la présidence de l'UMP
serait une catastrophe pour les gays et les lesbiennes" de l'UMP et ils
n'auraient "clairement plus [leur] place au sein d'un parti dont le
président se serait engagé à abolir [leurs] droits en 2017".
Être de droite ce n'est pas toujours gay.....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire