Parmi les Gérard de la télé qui ont été décernés lundi dernier, il y a le "Gérard de l’émission que tu regardes pour te taper une bonne branlette tout court, attribué au JT avec Laurent Delahousse (France 2)".
C'est vrai qu'il est beau gosse Delahousse, mais se taper une branlette rien qu'en le regardant présenter le JT, c'est bon pour de jeunes puceaux en rut complètement immatures et à l'imagination débordante. Alors ce Gérard de la branlette, je pense qu'il se gérardise à lui tout seul, une idée sans doute du plus attardé sexuel de la bande des trois, Frédéric Royer, Stéphane Rose ou Arnaud Demanche, lequel transfère les émois de sa sexualité tout juste émergeante mais néanmoins obsédante, sur un objet qui vraiment n'a rien de sexuel, le JT. Et Delahousse dans tout cela? Eh bien c'est une victime collatérale d'émois juvéniles non contrôlés.
Par contre, dans ce palmarès, aucun Gérard à Depardieu qui aurait dû se voir attribuer celui de l'expatriation la plus proche de la frontière et en terrain plat.
Je suis dans l'attente de la fin du monde programmée pour demain. Les religions nous l'ont souvent promise, mais ne l'ont jamais réalisée. Je leur attribue le Gérard des pires prophéties abracadabrantesques, de quoi inquiéter inutilement leurs croyants, histoire d'avoir prise sur eux....
J'apprends, grâce au Canard Enchaîné, que l'église catholique a retrouvé des places d'hébergement pour les sans abris du 13 janvier prochain, l'occasion de lui attribuer le Gérard de la charité bien ordonnée qui commence par soi-même.... Tant d'efforts pour contrer le mariage homosexuel, rejeter les enfants des couples gays, marginaliser toujours et en tout lieu tout ce qui n'est pas comme soi, mérite un deuxième Gérard, celui de la décadence annoncée et de la fin proche. Ça sera la première fin du monde auto-appliquée à soi-même, brillante démonstration que, finalement, les fins du monde peuvent bien exister et que charité bien ordonnée, décidément, commence toujours par soi-même....
Puisque ce jour raccourcit encore , je profite pleinement de ces derniers instants de décroissance solaire pour rester bien au chaud. J'ai cependant mis le nez dehors hier pour aller aux Emmas. J'y ai rapporté une visionneuse Unis-France, de l'époque où il n'y avait pas encore de matière plastique ce qui obligeait à fabriquer beaucoup en bois. Ce stéréoscope me permet de voir en relief la plaque du "Petit garçon qui fait pipi". Ceci dit, Laurent Delahousse à la télé, c'est quand même autre chose...
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