vendredi 31 mai 2013

Chômage

Fin de cette phase travaux et retour tout à l'heure au Sanctuaire. Hier en fin  d'après midi il a plu des cordes sur Paris. Quel printemps pourri!

J'ai  été, une nouvelle fois, attristé par les chiffres du chômage. Quand sortirons-nous de cette spirale terrible? Mais ceci dit, c'est un tel bordel de créer et de gérer une entreprise! Ma fille, qui a créé la sienne, m'a raconté quelques galères administratives et fiscales qui ont de quoi décourager ou couler les  plus audacieux. Une réglementation complexe et foisonnante, des interlocuteurs pas très au courant, trop d'administrations différentes vous poignardent ou vous tuent.... Il est temps de simplifier tout cela et de revenir au bon sens.

Petite conversation ce matin en vitesse avant son départ au travail. Elle m'a parlé du projet de donner certains cours de fac en anglais et des protestations multiples qui veulent couler cette excellente initiative. Il faut absolument aider les étudiants de l'enseignement supérieur à bien maîtriser cette langue pour pouvoir trouver un emploi par la suite. Ma fille m'a rappelé qu'elle travaillait tous les jours en anglais et que pas d'anglais courant signifiait obligatoirement pour elle pas de travail...

Elle a encore pesté contre l'enseignement qui n'est pas orienté vers le monde du travail et la réalité des entreprises, mais remplit uniquement des cerveaux au lieu de former en même temps les bras qui vont avec...  On manque de maçons mais on a des milliers de psychologues qui ne trouveront jamais de travail...

Je ne peux qu'être d'accord avec ce qu'elle dit. J'entendais tout à l'heure à la radio un responsable de quelques chose, interviewé, qui déroulait sa  liste de yaqu'à. J'avais envie de lui dire "dites-nous tout: on paie tout cela avec quel argent?" 

Oui, je suis  attristé par les chiffres du chômage, mais qui aura le courage de remettre en cause, de réformer, de simplifier, de forcer s'il le faut, pour qu'on sorte de l'espèce de  béatitude dans laquelle on se vautre depuis trop longtemps. Il faut sans cesse s'adapter au monde dans lequel on vit....

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