vendredi 30 décembre 2022

Faut pas pousser...

 

Je viens de sortir pour acheter de la salade qui, soit dit en passant, est revenue à son prix d'avant, bel effort des maraichers et de toute la chaine de distribution, et le temps est magnifique. Soleil et température douce, et il parait que ça va encore durer quelques jours. Manifestement ce ne sont plus les hivers d'antan, mais faut-il le regretter ?

J'ai récupéré sur le net cette photo  qui raconte mon enfance et  ma jeunesse de boomer.


Nos jeunes actuels nous reprochent quasiment d'avoir existé, mais je peux les assurer que ce fut dans des conditions dont ils n'ont même pas idée, eux qui dégainent leur portable à la moindre occasion, ont droit à une sexualité ouverte, peuvent s'exprimer sur tout et rien, faire des études  et généralement ont droit  à un confort matériel qui n'est pas mince..

Alors le réchauffement climatique... !
La température de la terre a varié au cours de l'histoire, de la préhistoire, des temps géologiques et nous sommes destinés à finir grillés à plus de 3000 degrés  dans le soleil dont la taille va s'agrandir jusqu'à englober l'orbite de la terre quand il deviendra une géante rouge par épuisement de ses ressources en hydrogène dans quelques milliards d'années.. 

Comme l'ont fait nos ancêtres, on s'adaptera. Dans les pires conditions l'homme s'est adapté : il suffit de penser à ceux qui vivent en ce moment dans le froid, sans électricité et sous les bombes pour arrêter de gémir.

Alors les professionnels de l'angoisse, des inquiétudes, des revendications perpétuelles qui vivez et prospérez sur la trouille que vous foutez aux autres, vous me faites chier...

Ainsi ce matin encore en allant chercher ma salade je croise cette "végétalisation" de Strasbourg par sa maire écologiste qui prétend lutter contre le réchauffement climatique. Surtout ne riez pas car " STRASBOURG ÇA POUSSE   Ici, les habitants jardinent " comment l'annoncent fièrement les deux pancartes qu'on a fichées dans ces deux "jardins" à la Strasbourgeoise.


Sans se poser la question de savoir combien ça a coûté au contribuable, on peut admettre que c'est du plus bel effet avec ces plantes à moitié crevées et, c'est évident, la terre entière nous envie, sauf que le lierre, lui, est en pleine forme, qu'il va bouffer la belle façade, au sens littéral et que les heureux jardiniers s'apercevront trop tard des dégâts qu'un lierre qui se respecte est capable de faire..

C'est-y pas beau tout ça ?


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