Ce doit être, en ce moment, une session du parlement européen : des arrivées de clients super sapés à vingt heures au sauna, B. qui fait le chauffeur de grande remise toute la semaine, et hier au restaurant deux convives avec costume cravate qui parlent un idiome inconnu. J'ai demandé à L., qui est trilingue, de me dire s'il reconnaissait la langue et il m'a répondu que ça venait certainement du nord de l'Europe.
Le parlement à Strasbourg c'est un bel exemple de grand gaspillage. Les sessions durent 4 jours par mois. Le reste du temps, 26 jours environ, le grand bâtiment de verre ( bonjour le chauffage et la clim !), destiné à impressionner le quidam, est vide et ne sert à rien: tout le monde est à Bruxelles. Il doit bien rester quelques fonctionnaires, mais la pluspart font la navette Bruxelles - Strasbourg. Je ne parle pas de l'armée des traducteurs dans les 27 langues officielles, des tonnes de papier etc.... Bref, un beau cas d'école: " aurait-on pu faire autrement ?"
Certainement. La moindre des choses, quand on veut former un groupe, c'est d'en rabattre un peu de ses fiertés individuelles et de ne penser qu'au bien collectif. Bien sûr, c'est Bruxelles qui ramasse le paquet. Mais Strasbourg aurait pu avoir des compensations. Tout est une question de bon sens d'abord et de volonté ensuite. Et pas l'inverse.
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