Hum... Retour en l'Île demain soir. Fin de la séquence travaux. Encore quelques trucs à faire et j'aurai fini cette phase. Prochaine étape en juillet.
Sinon pas grand chose. Je n'entends plus que des murmures de la campagne électorale et du monde. Le bruit des attentats d'Alger m'est cependant parvenu. Inutile de dire que ces horreurs me révulsent et que je parviens pas à comprendre comment on peut user ses forces à répandre le malheur autour de soi au lieu de consacrer sa vie à faire le bien.
Je vais retrouver mes pénates avec plaisir: je ne suis pas l'homme des voyages. Ma fille à cette heure arpente les flans de l'Himalaya et ira dans peu de temps se ressourcer au Sénégal. En juillet elle se posera en Chine... Comme nous sommes différent sur ce chapitre!
Je trouve beaucoup de bonheur dans les quelques mêtres carrés de mon appartement, replié sur mes pensées, un peu comme Marthe Robin qui n'est pas sortie de son lit durant tant d'années. J'aurais pu être moine si j'avais cru à tous les salmigondis de la religion... Je ne le suis pas, mais, comme les moines, j'essaie de trouver du sens et de la cohérence à tout ce qui me parvient par certaines voies ou par d'autres et, grâce à internet, à la radio, à la télé, aux journeaux, aux films, à la musique, j'ai l'impression d'être au centre de tout sans avoir besoin d'aller ici ou là pour connaître les réalités de notre vaste monde. Je suis même sûr de ne recueillir qu'un concentré de l'important, et donc d'être par là même particulièrement informé, alors que ma fille marchant le long des sentiers, escaladant des montagnes, découvrira, certes, des beaux paysages, mais vite oubliés, et n'aura de la vie des autochtones qu'une vision fugace de gens croisés par hasard auquels elle n'adressera même pas la parole...
Ainsi les voyages ne m'ont pas souvent comblé. De plus je n'ai aucun plaisir à contempler la misère, à étaler ma suffisance chez ceux qui manquent de tout. Restent quelques musées et quelques monuments que je n'ai pas regretté d'avoir visités...
Sinon pas grand chose. Je n'entends plus que des murmures de la campagne électorale et du monde. Le bruit des attentats d'Alger m'est cependant parvenu. Inutile de dire que ces horreurs me révulsent et que je parviens pas à comprendre comment on peut user ses forces à répandre le malheur autour de soi au lieu de consacrer sa vie à faire le bien.
Je vais retrouver mes pénates avec plaisir: je ne suis pas l'homme des voyages. Ma fille à cette heure arpente les flans de l'Himalaya et ira dans peu de temps se ressourcer au Sénégal. En juillet elle se posera en Chine... Comme nous sommes différent sur ce chapitre!
Je trouve beaucoup de bonheur dans les quelques mêtres carrés de mon appartement, replié sur mes pensées, un peu comme Marthe Robin qui n'est pas sortie de son lit durant tant d'années. J'aurais pu être moine si j'avais cru à tous les salmigondis de la religion... Je ne le suis pas, mais, comme les moines, j'essaie de trouver du sens et de la cohérence à tout ce qui me parvient par certaines voies ou par d'autres et, grâce à internet, à la radio, à la télé, aux journeaux, aux films, à la musique, j'ai l'impression d'être au centre de tout sans avoir besoin d'aller ici ou là pour connaître les réalités de notre vaste monde. Je suis même sûr de ne recueillir qu'un concentré de l'important, et donc d'être par là même particulièrement informé, alors que ma fille marchant le long des sentiers, escaladant des montagnes, découvrira, certes, des beaux paysages, mais vite oubliés, et n'aura de la vie des autochtones qu'une vision fugace de gens croisés par hasard auquels elle n'adressera même pas la parole...
Ainsi les voyages ne m'ont pas souvent comblé. De plus je n'ai aucun plaisir à contempler la misère, à étaler ma suffisance chez ceux qui manquent de tout. Restent quelques musées et quelques monuments que je n'ai pas regretté d'avoir visités...
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