samedi 20 octobre 2007

Sieste

Sarkozy prend Laporte. Napoléon avant de nommer un général demandait toujours s'il avait de la chance: manifestement Sarkozy n'est pas Napoléon.

C. m'a une nouvelle fois demandé, hier, de m'occuper d'un site qui tombe en deshérence. Je dois dire que je n'ai pas envie de le faire. Le bénévolat se compense par les menus plaisirs qu'on peut en retirer. Or, il m'a un peu éloigné ( les histoires dépendent toujours de la géographie...) d'un de ceux là. Tout cela m'a laissé songeur au cours de cette rencontre qui fut, avant tout, militante. Je pense qu'il est bon que je prenne un peu de champ...

Je suis repassé par la Madrague, déserte, et par le phare, venté. E. attendait dans sa voiture. Je lui ai demandé de venir dans la mienne pour prendre de ses nouvelles: je ne l'avais pas vu depuis des mois. Il m'a demandé plusieurs fois s'il pouvait venir chez moi et j'ai fini par céder. Je ne parviens toujours pas à comprendre ce que ça peut lui apporter: il a une attitude équivoque, et comme je n'ai jamais forcé personne à faire quoi que ce soit, il est reparti une nouvelle fois comme il était venu, toujours après avoir évoqué ses fantasmes de soumission, suggéré mille choses, sans jamais être clair. Comme je n'ai pas la vocation d'être un violeur, je n'y ai pas touché...

J'étais fatigué, hier soir, et je me suis endormi tôt ( vers 1 heure ). Résultat, je ne suis réveillé tôt ( avant six heures) : mes nuits ne font plus que cinq heures en ce moment. Je compense par un petit somme qui me surprend l'après midi: je m'endors, même assis dans mon fauteuil. Il ne me reste plus qu'à tenir une cuiller dans la main pour faire des micro siestes comme Salvador Dali: s'endormant, il lachait la cuiller dont le bruit de la chute le réveillait...

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