lundi 1 octobre 2007

Intolérance

Soirée cinéma sur Arte: Mulholland Drive de David Lynch. "Rendez-vous sur les hauteurs de L.A. et dans les profondeurs de l’inconscient pour un grand film schizo et parano, grisant et vénéneux, qui fait un mal monstre et un bien fou." Un film qui, au niveau narratif, est l'équivalent des paradoxes d'Eicher...

Jeudi soir, toujours sur Arte, un monument du cinéma dont j'ai souvent entendu parler et que je n'ai jamais vu, Intolerance, Film de D.W. Griffith (Intolerance : love’s struggle throughout the ages, USA, 1916). Durée 3 heures, copie restaurée. Un film qui date d'il y a presque cent ans... Comme le temps passe... "On peut comprendre que ce marathon griffithien fasse peur, mais Intolérance fut et reste une œuvre monumentale. On sait que la réalisation a été dantesque avec ses vingt-deux mois de tournage, ses cinq mille figurants et ses éléphants, ses kilomètres de pellicule, ses filtres colorés, ses prouesses techniques (invention de nouvelles lentilles, caméras placées dans des ballons ou sur des ascenseurs avec effets « louma » impressionnants). On sait aussi que le film a englouti tous les bénéfices du précédent chef-d’œuvre de Griffith, Naissance d’une nation, et fut un retentissant échec car, sorti en pleine guerre mondiale, cet hymne à la tolérance et à l’amour entre les peuples ne cadrait pas(...) Insensiblement, le rythme s’accélère et, dans la dernière demi-heure, le dé­cou­page devient haletant. On en ou­blie le discours quelque peu naïf pour se laisser emporter par la fréné­sie du bouquet final. Une expérience sensorielle ! Anne Dessuant (Télérama)"

Je sais ce que je ferai jeudi soir....


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