mardi 6 juillet 2010

Suite de l'affaire

J'enfile mon masque à gaz ( un achat utile, finalement) et je mets des gants en latex avant d'écrire ce post: le Bettencourt-Woerth-Sarkozygate devient nauséabond, et je ne veux pas laisser d' empreintes sur mon clavier: on ne sait jamais...
Voilà. Laissons la parole à l'ancienne comptable Claire T., pour qui "l'ensemble de la droite a bénéficié de largesses. En 2007, Eric Woerth, trésorier de la campagne électorale, aurait perçu 150 000 euros à quelques jours de l'élection présidentielle."
Elle donne des détails qui font vrai: "...D'après ce que j'ai compris, il n'a pas puisé dans le compte de Vevey mais plutôt dans celui de Genève. De toute façon, il allait toutes les semaines en Suisse… Ensuite, Maistre m'a dit qu'il allait très vite dîner avec Eric Woerth afin de lui remettre, “discrètement” comme il m'a dit, les 150 000 euros. Et le dîner a bien eu lieu très rapidement…»".

La droite s'égosille et crie au harcèlement, tandis la gauche réclame une enquête sérieuse, ce qui me semble être la moindre des choses, vue la gravité des accusations...
Le ministre du Budget, François Baroin, a accusé il y a quelques instants le PS de «faire le jeu de l'extrême droite» dans l'affaire Bettencourt-Woerth, entraînant le départ de l'hémicycle de la quasi-totalité des députés PS, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée.

Nous en sommes à une grave affaire d'état. J'espère que ça n'ira pas jusqu'à la crise de régime...

1 commentaire:

  1. Super, ta tenue de chroniqueur politique !
    Et j'aimez bien aussi les tableaux sur la colonne de gauche.

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