Après le tonnerre, l'orage. Et ça tombe dru. DSK restera en prison et il paraitrait que les premières analyses scientifiques corroboraient la version de la femme de chambre. Restons prudent, respectons la présomption d'innocence, mais reconnaissons que les choses ne s'annoncent pas sous les meilleurs auspices pour DSK.
J'ai lu quelques conseils que lui donnait Bernard Debré, euh, le professeur Bernard Debré, excusez-moi professeur, du genre "ce que je vous souhaite c'est maintenant de vous soigner, il existe des médicaments pour les délinquants sexuels", "quand vous sortirez de prison, disparaissez dans votre ryad", "disparaissez et vite". Ce brave professeur veille sur chacun d'entre nous... Face à ce drame, pour DSK ou pour cette femme de chambre, il n'éprouve aucune compassion, mais nous abreuve de lignes de rage et de haine insensées nous démontrant par là, une fois de plus, que les moralistes sont toujours pires que les pécheurs.
Ce qui m'est le plus surréaliste c'est que j'assiste pas à pas à un feuilleton cruel comme j'en ai si souvent regardé, à demi endormi sur le canapé, dans les séries américaines. Je connais chaque étape de la procédure, j'ai déjà entendu parler de la prison de Rikers, je sais la brutalité de la police, j'ai déjà suivi des audiences de grand jury, et voilà que ces images de cinéma nous sont assénées en temps réel dans leur réalité tragique: sortie orchestrée devant toute la presse de DSK menotté, séquence au tribunal, gros plans.... Pour détruire un homme on ne s'y prendrait pas mieux.
Alors, qu'il soit coupable ou innocent, que cette femme de chambre soit victime ou manipulatrice, je suis effaré par la disproportion de ce à quoi on assiste en ce moment et bien entendu, pour l'instant, je me garderais bien d'accabler l'un ou l'autre. C'est une tragédie, il n'y a pas d'autre mot...
J'ai lu quelques conseils que lui donnait Bernard Debré, euh, le professeur Bernard Debré, excusez-moi professeur, du genre "ce que je vous souhaite c'est maintenant de vous soigner, il existe des médicaments pour les délinquants sexuels", "quand vous sortirez de prison, disparaissez dans votre ryad", "disparaissez et vite". Ce brave professeur veille sur chacun d'entre nous... Face à ce drame, pour DSK ou pour cette femme de chambre, il n'éprouve aucune compassion, mais nous abreuve de lignes de rage et de haine insensées nous démontrant par là, une fois de plus, que les moralistes sont toujours pires que les pécheurs.
Ce qui m'est le plus surréaliste c'est que j'assiste pas à pas à un feuilleton cruel comme j'en ai si souvent regardé, à demi endormi sur le canapé, dans les séries américaines. Je connais chaque étape de la procédure, j'ai déjà entendu parler de la prison de Rikers, je sais la brutalité de la police, j'ai déjà suivi des audiences de grand jury, et voilà que ces images de cinéma nous sont assénées en temps réel dans leur réalité tragique: sortie orchestrée devant toute la presse de DSK menotté, séquence au tribunal, gros plans.... Pour détruire un homme on ne s'y prendrait pas mieux.
Alors, qu'il soit coupable ou innocent, que cette femme de chambre soit victime ou manipulatrice, je suis effaré par la disproportion de ce à quoi on assiste en ce moment et bien entendu, pour l'instant, je me garderais bien d'accabler l'un ou l'autre. C'est une tragédie, il n'y a pas d'autre mot...
Edgar Poe a inventé un mot : "hyperobstrusif".
RépondreSupprimerOn pourrait l'appliquer à l'Amérique.
Il signifie qu’il y a quelque chose « de trop » dans leur dispositif…
Tout y est chargé… surchargé... de fausses petites pudeurs...
toutes prêtes à trancher la tête d’un homme...
pour une caresse de trop…
http://www.lejournaldepersonne.com/2011/05/ask-anne-strauss-kahn/
Ce serait plutôt un drame, voire un mélodrame.
RépondreSupprimerJ'avais cru comprendre que tu aimais bien DSK, mais la Flagellation de Christ pour illustrer ses mésaventures n'est-ce pas un peu trop ?
Bah disons que chez nous ça va faire du buzz longtemps mais aux usa ils sont déjà passés à autre-chose. DSK ne fait plus beaucoup de unes aujourd'hui là-bas...
RépondreSupprimerEt concernant Debré, faut pas chercher, tout ce qu'il dit est dans un esprit conformé que l'on ne connaît que trop depuis quatre ans. On chope l’événement, on montre du doigt puis on glisse un argument umpiste dedans histoire de pas laisser gripper la machine. Décidez-m'en, rien n'a changé dans la méthode de gouvernance à l'UMP. Considérer que les Françai(se)s sont des cons et leur servir inlassablement les mêmes conneries histoire de plaire à une poignée d'électeurs potentiels qui y croient encore.
Chaque fois que je visite ton site j'ai le même doute : je crois reconnaître les peintures mais la photo de ton profil me laisse perplexe ? Autant en avoir le cœur net : Tu ne m'aurais pas offert un chevalet basque, dans les années 90, à Strasbourg ?
RépondreSupprimerKab-Aod -> J'ai eu tout d'abord beaucoup de mal à imaginer que j'aurais pu offrir à quelqu'un un chevalet basque dans les années 90. Je suis toujours surpris qu'on se souvienne de moi. Mais pourquoi pas, les chevalets basques qui s'offrent sont certainement assez rares et laissent vraisemblablement des souvenirs. J'ai essayé de plonger dans les miens, mais n'étant pas très balaise en souvenirs, ça m'a pris un certain temps et effectivement après des efforts méritoires je me suis souvenu avoir offert un objet que j'avais fabriqué chez mon père au pays basque et qu'on pouvait qualifier de chevalet, mais très basique en tout cas. Par contre je me rappelle de ce charmant garçon et de son ami, qui s'étaient connus au séminaire protestant et qui en furent exclus quand on apprit leur homosexualité: l'intolérance avait encore frappé...
RépondreSupprimerIl m'arrive toujours de passer devant l'endroit où vous habitiez et de penser à vous à ce moment là. Votre ancien voisin, le petit fabricant de cadres, spécialiste des cadres ronds et ovales a fermé depuis belle lurette....
@ RPH : Ton chevalet trône juste derrière moi, dans un coin de la pièce. Mon compagnon et moi fêterons nos 21 années de vie commune ce prochain novembre. Nous habitons désormais à l'autre bout de l'Hexagone, en Finistère :)
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