J'ai l'impression d'une accélération inquiétante dans le processus de décomposition de la situation économique. Les agences viennent de baisser la note de l'Espagne et de l'Italie et menacent la Belgique, l’état du secteur bancaire de la zone Euro nécessite encore une recapitalisation des banques, le chef de la Banque d'Angleterre craint la pire crise économique jamais vue. Bref la machine infernale poursuit son inexorable chemin.
Dans ce contexte la campagne des primaires m'a semblé un peu décalée du monde réel, sauf peut-être, pour Manuel Valls qui sera président de la République un jour, car d'ici six mois, la situation économique sera nettement différente au train où vont les choses: on peut craindre en particulier que la note de la France n'ait été dégradée, ou que que la Grèce ne soit en cessation de paiement, ou que la croissance ne soit négative avec un emballement du chômage, et que quelques banques européennes n'aient fait faillite, créant une onde de choc impossible à imaginer. Il ne sera plus alors question de dépenser un seul milliard de plus, mais, après la pause et l'inaction dus à la campagne présidentielle où l'équipe sortante ne pourra pas faire mieux que d'expédier les affaires courantes, on sera tout de suite dans l'urgence de décisions indispensables que le nouveau président devra prendre encore provisoirement en attendant quelques semaines supplémentaires pour qu'une nouvelle assemblée soit élue... Tout cela semble bien loin, mais nous vivons peut-être nos derniers moments de bonheur...
Je sais, je sais, je suis pessimiste en cette belle journée d'une belle consultation démocratique, mais, loin de vouloir jouer les Cassandre, nous sommes cependant dans une configuration à effet domino, la chute de l'un entraînant la chute de l'autre et ainsi de suite, le système financier et ceux qui en sont les maîtres, ayant réussi à lier tous les autres systèmes les uns aux autres, états, banques, économies, matières premières, industries, commerces ... La crise redoutée, combattue, mais annoncée par quelques lucides, continue son irrésistible progression, ce qui signifie que d'ici quelques années nous allons nous retrouver avec des points de croissance négatifs et beaucoup de chômeurs, conséquence in fine de la distribution pendant trente ans d'un argent qui n'existait pas. Tout se paye et surtout l'inconséquence.
Bon, désolé, c'est pas très drôle tout ça... Tiens, je dois faire une tarte aux pommes pour midi. Je vais m'y mettre..
Dans ce contexte la campagne des primaires m'a semblé un peu décalée du monde réel, sauf peut-être, pour Manuel Valls qui sera président de la République un jour, car d'ici six mois, la situation économique sera nettement différente au train où vont les choses: on peut craindre en particulier que la note de la France n'ait été dégradée, ou que que la Grèce ne soit en cessation de paiement, ou que la croissance ne soit négative avec un emballement du chômage, et que quelques banques européennes n'aient fait faillite, créant une onde de choc impossible à imaginer. Il ne sera plus alors question de dépenser un seul milliard de plus, mais, après la pause et l'inaction dus à la campagne présidentielle où l'équipe sortante ne pourra pas faire mieux que d'expédier les affaires courantes, on sera tout de suite dans l'urgence de décisions indispensables que le nouveau président devra prendre encore provisoirement en attendant quelques semaines supplémentaires pour qu'une nouvelle assemblée soit élue... Tout cela semble bien loin, mais nous vivons peut-être nos derniers moments de bonheur...
Je sais, je sais, je suis pessimiste en cette belle journée d'une belle consultation démocratique, mais, loin de vouloir jouer les Cassandre, nous sommes cependant dans une configuration à effet domino, la chute de l'un entraînant la chute de l'autre et ainsi de suite, le système financier et ceux qui en sont les maîtres, ayant réussi à lier tous les autres systèmes les uns aux autres, états, banques, économies, matières premières, industries, commerces ... La crise redoutée, combattue, mais annoncée par quelques lucides, continue son irrésistible progression, ce qui signifie que d'ici quelques années nous allons nous retrouver avec des points de croissance négatifs et beaucoup de chômeurs, conséquence in fine de la distribution pendant trente ans d'un argent qui n'existait pas. Tout se paye et surtout l'inconséquence.
Bon, désolé, c'est pas très drôle tout ça... Tiens, je dois faire une tarte aux pommes pour midi. Je vais m'y mettre..
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