vendredi 10 mai 2013

Bijoux bizarres....

J'ai fait le voyage hier pratiquement d'un seul trait avec seulement un bref changement de train à Bordeaux. 
J'avais entrepris une conversation avec une dame, assise en face de moi, et nous en sommes arrivés à nous chamailler sur les apports linguistiques du basque dans le français par la nullité desquels  je voulais démontrer l'isolement millénaire de ce peuple. Elle me répliqua "et vous, vous en connaissez des mots qui viennent du breton?" Totalement à court de réponse, j'ai alors dégainé mon portable et son accès à internet en pratiquement toutes circonstances, même roulant à 160km/h dans les Landes...
Sont apparus goémon, j'aurais dû  y penser,  biniou, bien sûr,  cromlech, menhir, bernique, goéland, ça va de soi, mais aussi bijou, "bijoux, que les femmes adorent, lui répliquai-je..."  Je dus, hélas, presque aussitôt quitter ma place parce que le titulaire du siège venait de monter. Nous en restâmes là par la force des choses.
Mais peu avant l'arrivée à Bordeaux, elle revint vers moi, installé un peu plus loin, armée du livre, "le basque pour les nuls", et me montra, radieuse, que le mot "bizarre" nous venait de là... Je fus bien aise que le match fût nul, tant elle était charmante et pugnace et ce fut par un grand sourire à distance que nous nous sommes quittés quand je dus changer de train tout après...

Une petite coupure ensuite en allant boire un café au bar de l'autre Tgv où j'ai échangé quelques mots avec la barmaid et rien d'autre. Si, je peux noter encore la montée des visiteurs de Disneyland à Marne la Vallée, affublés de noeuds-noeuds à oreilles de souris, ce qui est du plus grand ridicule pour des adultes, mais adorable sur des têtes d'enfants, et le passage par la banlieue sud de Paris que j'ai pu suivre sur mon téléphone portable qui m'a géolocalisé en permanence sur une carte qui défilait au fur et à mesure. C'est ainsi que j'ai vu qu'on passait au ras de l'aéroport d'Orly, qu'on croisait des quantités d'installations ferroviaires, ce qui m'a donné une idée du gigantisme de la SNCF et de la qualité de son organisation qui assure une bonne ponctualité qui fait que je suis arrivé à l'heure après 1283 km de voyage.

3 commentaires:

  1. Je vois avec soulagement que ton TGV est un ICE allemand. J'ai bon espoir pour la France: elle se retrouve sur une voie plus sûre.

    RépondreSupprimer
  2. Humm... Vu sous cet angle, je change de photo et je fais mon coq gaulois...

    RépondreSupprimer
  3. tu as oublié "baragouiner", ce que ta compagne de voyage ne faisait manifestement pas...

    RépondreSupprimer