lundi 23 novembre 2020

25e jour Journaleux

La cote de Macron n'est pas trop  mauvaise en dépit des acharnés de CNEWS et de BFMTV qui veulent le démolir. Je ne parle même pas des médias du service public qui se consacrent à la même mission alors qu'ils devraient être pluralistes. Ces messieurs dames les journalistes sont peut-être un peu énervés avec cet article 24 de la loi "Sécurité globale" qui limite d'un poil de cul leur liberté de diffuser des images. Je ne vois pas ce que cet article 24 leur enlève sur la liberté d'informer.

Cette caste de privilégiés, qui bénéficie ( pour quelle raison ? ) d'un abattement fiscal de 7650 euros sur ses impôts  et qui prétend  diriger nos pensées, ne produit pas beaucoup de valeur ajoutée. Elle a grossi ces dernières années de manière monstrueuse, vit sur la bête, lui vend ce qu'elle veut bien entendre, flatte ses plus bas instincts, entretien tous ses gémissements créant cette société de mécontents qui ne pensent qu'à râler et dans laquelle nous vivons maintenant.  Ils deviennent de moins en moins crédibles, manipulent les nouvelles sans vergogne et se conduisent davantage en sectaires qu'en informateurs. 

On assiste en ce moment à cette dérive de cette pseudo aristocratie qui rend l'exercice du pouvoir extrêmement difficile. J'ai suivi plusieurs fois aujourd'hui le décorticage de ce que dirait ou ne dirait  pas Macron demain lorsqu'il interviendra. L'un disait " vous verrez que tel mot n'y sera pas" , l'autre le traitait déjà de lâche pour les décisions qu'il ne prendrait pas, un troisième déclarait qu'il voulait savoir à quelle date on rouvrirait les bars, puis les restaurants, puis les discothèques, qu'il voulait de la visibilité,  tous attendaient le programme général de la vaccination, disant par avance que ça serait le bordel etc, etc...

Il n'est pas étonnant que les gens dépriment en recevant de tels "messages" de cette camorra journalistique d'un niveau souvent médiocre, toute tournée vers la désinformation, toute occupée à s'auto-flatter  et à se renvoyer les ascenseurs.... 

Gouverner dans ces conditions est pire qu'un sacerdoce, le relais médiatique contrant systématiquement par un flot de critiques toute décision que le pouvoir peut prendre... 

Je trouve qu'on s'enfonce...

1 commentaire:

  1. mais le journaleux est là pour ça aussi. L'inconvénient en démocratie, c'est de ne pas disposer d'organe officiel de propagande. Les gens devront discerner et faire le tri... d'ailleurs ils le font bien à croire les chiffres de popularité que tu cites. cela suffira bien pour gagner une élection.

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