Une mauvaise nouvelle nous vient de Manaus, ville de 2,2 millions d'habitants isolée en plein cœur de l'Amazonie.
La première vague meurtrière du printemps passée, les scientifiques avaient mené des études sur la population de la ville, concluant que les trois quarts de ses habitants présentaient des anticorps au virus et ils pensaient que les gens avaient atteint le seuil d'immunité collective qui allait protéger tous les habitants de Manaus qui était regardé dès lors comme une sorte de laboratoire sur l'immunité collective.
Malheureusement une deuxième vague tout aussi meurtrière que la première y est en cours en ce moment avec des scènes de chaos, des hôpitaux complètement débordés et des soignants désespérés, obligés de faire le tri entre les malades.
"La situation dans l'Amazonas et en particulier à Manaus s'est significativement dégradée ces deux dernières semaines", a déclaré vendredi le directeur chargé des questions d'urgence sanitaire à l'Organisation mondiale de la santé, Michael Ryan, au cours d'un point-presse. "Il est clair que si ça continue comme ça, nous allons voir une vague encore plus forte que la vague catastrophique d'avril-mai dans l'Amazonas, et en particulier à Manaus", a martelé le docteur.
Si les fêtes de fin d’année peuvent servir à expliquer la flambée actuelle, c’est sur le nouveau variant du coronavirus que les spécialistes ont les yeux rivés. Détecté justement dans l’État d’Amazonas, il est encore en cours d’analyse, mais des ressemblances avec les variants britanniques et sud-africains font craindre une plus grande contagiosité. Par précaution, le Royaume-Uni a déjà fermé son territoire à toute l’Amérique du Sud.
Cette situation à Manaus marque sans doute la fin des espoirs d'immunité collective pour toutes les populations. Sans immunité collective ceux qui refusent le vaccin finiront par attraper ce foutu virus qui continue de circuler, lequel peut se révéler très pathogène à tous les âges. On peut craindre aussi que certains variants qui apparaissent échappent aux vaccins existants, ce que beaucoup redoutent...
L'année 2021 sera peut-être aussi pourrie que le fut 2020...
Intéressante info qui m’avait échappée dans les médias... oui ce sera long ces 12 mois. Bonne année cependant
RépondreSupprimer