Pour le monde d'après, chacun y va de ses visions et de ses propositions : Jacques Attali nous vante une économie de la vie, Jadot veut que la suite soit écologique, Fabienne Keller rêve de son monde idéal, Ruffin voudrait revenir au 18e siècle, Mélenchon se voit en nouveau Maduro, Larcher donne ses leçons, etc...
Le monde se transformera comme il pourra sans nous demander notre avis, durement, je pense, avec un amortissement social qui sera de plus en plus difficile à financer. Ceux qui rêvent d'une relance verte ne feront que disperser nos efforts vers des buts encore plus difficiles et qu'on n'a aucune chance d'atteindre. Ne parlons pas des futures grèves de la CGT, de l'opposition systématique des uns et des autres, des secteurs qui ne redémarreront pas comme tout ce qui est lié aux loisirs et au tourisme. On a l'impression qu'on marche sur la tête, qu'on vit dans un pays qui fait tout pour ne pas s'en sortir tant les Français ne sont pas rassemblés, ne sont pas tournés vers l'effort, en appellent toujours à l'état providence qui doit régler tous leurs problèmes.
Le redémarrage, ça marchera si l'on est humble et modeste, si on ne rêve pas, si on se borne juste à essayer revenir au point de départ sans vouloir refaire le monde. Ça sera déjà assez difficile de s'adapter à ce qui va changer, à ce qui va disparaître, à ce qui va manquer pour en plus s'embarquer dans les utopies d'un nouveau monde plus ceci ou plus cela.. Le redémarrage ce sera du moins et certainement pas du plus.
Je m'y prépare, inquiet et quelque part confiant. Ce demain, j'y pensais déjà le 12 mars dernier en quittant le Sanctuaire:
"Quand je marchais vers la gare, j'ai pensé à ceux qui sont partis sur les routes en juin 1940, pleins d'incertitude et d'aigreur, fuyant devant l'ennemi qui envahissait la France. J'avais le sentiment de vivre la fin d'un monde, ce qui sera peut-être le cas..."
Je m'y prépare, inquiet et quelque part confiant. Ce demain, j'y pensais déjà le 12 mars dernier en quittant le Sanctuaire:
"Quand je marchais vers la gare, j'ai pensé à ceux qui sont partis sur les routes en juin 1940, pleins d'incertitude et d'aigreur, fuyant devant l'ennemi qui envahissait la France. J'avais le sentiment de vivre la fin d'un monde, ce qui sera peut-être le cas..."
Oui, tu as raison y font tous chier avec leurs prospectives de merde comme si c'était le moment !
RépondreSupprimerMoi, je suis bien emmerdé, éducateur spécialisé, 66 ans, avec des enfants déficients intellectuels, alors la reprise ?!