vendredi 24 avril 2020

Trente neuvième jour / option vivre avec


Essayer d'atteindre le seuil d'immunité collective  en soignant tous les malades sans dépasser les capacités  hospitalières  prendra des années. Le confinement  a permis de rester d'extrême justesse en deçà des limites de notre système sanitaire, mais les résultats sont catastrophiques concernant l'économie et seuls 3,7 millions de Français seront séropositifs le 11 mai, tandis que 25000 personnes seront mortes.
Le prix à payer pour atteindre cette immunité collective sans traitement et sans vaccin c'est de l'ordre de 300 000 morts. Le mieux est de ne rien tenter dans cette direction et d'attendre le vaccin ou un traitement efficace.. 

Vu les ravages économiques et sociétaux  venus et à venir, il faut essayer de relancer l'activité au plus tôt. et donc essayer de vivre avec ce  virus en prenant toutes les précautions nécessaires.
Les gestes barrières sont  indispensables et le port du masque, si les chiffres indiqués par se schéma sont exacts, sera essentiel avec le lavage fréquent des mains.



Le problème du pourcentage des cas asymptomatiques n'est pas réglé. Selon les sources il est estimé entre 25 et 80 %  et ces chiffres resteront aléatoires encore un certain temps . Ces cas indétectables, sauf après des tests, et fort nombreux, sont contagieux quelques jours et donc ces gestes barrières devront être maintenus tant qu'on n'aura pas de vaccin, soit environ deux ans..
Le Japon, la Chine, Singapour font l'expérience de la résurgence du virus et doivent partiellement reconfiner. La France, en raison en particulier du peu de civisme d'une partie de sa population, connaîtra les mêmes problèmes..

Aux râleurs, geignards, mécontents professionnels, politiques opportunistes de critiquer  le gouvernement comme ils le font si bien, à ce moment là.  C'est leur mission, remonter les gens les uns contre les autres, pour que la France soit l'un des pays qui s'en tire le moins bien face à cette pandémie... La palme aux Insoumis dans cette  mission anti-citoyenne...

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