lundi 4 septembre 2006

Macération

Saint Net ! : le blog de BANDARLOG renvoie à une pipe racontée par Verlaine. C'est un poème à connaître , c'est du vécu. Le voici en entier:

"Hombres

Un peu de merde et de fromage
Ne sont pas pour effaroucher
Mon nez, ma bouche et mon courage
Dans l’amour de gamahucher.

L’odeur m’est assez gaie en somme,
Du trou du cul de mes amants,
Aigre et fraîche comme la pomme
Dans la moiteur de saints ferments.

Et ma langue que rien ne dompte,
Par la douceur des longs poils roux
Raide et folle de bonne honte
Assouvit là ses plus forts goûts,

Puis pourléchant le périnée
Et les couilles d’un mode lent,
Au long du chibre contournée
S’arrête à la base du gland.

Elle y puise âprement en quête
Du nanan qu’elle mourrait pour,
Sive, la crème quéquette
Caillée aux éclisses d’amour

Ensuite, après la politesse
Traditionnelle au méat
Rentre dans la bouche où s’empresse
De la suivre le vit béat,

Débordant de foutre qu’avale
Ce moi confit en onction
Parmi l’extase sans rivale
De cette bénédiction !"

Verlaine aimait bien les odeurs et aimait bien avaler... Moi j'aime être bien propre avant tout rapport. Cependant j'avais un amant qui préférait les relents de crevette : pour lui je me laissais macérer...
Voilà . C'était mon quart d'heure littéraire...

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