samedi 30 août 2008

Messe folle

De la Dépêche :"

Il y avait les antiradars. Il y a désormais les anticapotes. En vacances chez leurs grands-parents à Jurançon, près de Pau, deux Toulousains en ont profité pour mener à leur façon une expédition punitive contre les distributeurs de préservatifs installés sur les frontons des pharmacies.

Le 17 juillet dernier et dans la nuit de mercredi à jeudi, à Pau, quatre de ces boîtes métalliques subissent les foudres de ce commando familial composé de frères et de cousins, tous de bonnes familles. Interpellés en flagrant délit par les policiers et placés en garde à vue, ils sont ressortis libres jeudi du commissariat. Le gang ? Deux Toulousains, Henri, 20 ans et François, 22 ans, accompagnés de leurs cousins de Versailles, Hugues et Bertrand âgés eux aussi d'une vingtaine d'années.

Préservatifs jetés

Munis de trois pieds de biche et d'un marteau, ils ont tous reconnu avoir défoncé les distributeurs de préservatifs « par conviction religieuse. »

Lors de cette croisade minutieusement orchestrée, les capotes sont jetées dans des containers et poubelles à ordures. Trois distributeurs éventrés sont retrouvés dans leur voiture, une Peugeot 405.

Selon leurs déclarations, les quelques euros recueillis alimentent la caisse de leur paroisse et rejoignent le denier du culte.

À Toulouse, les deux frères issus d'une famille respectable du centre-ville, non loin de la place Occitane, ne font pas parler d'eux. Étudiants à la fac, « ils n'ont jamais participé à des manifestations regroupant des intégristes religieux », assure un proche.

Catholiques pratiquants, les deux frères flanqués d'un patronyme à particule sont issus d'une famille chrétienne traditionaliste qui se rend à l'église tous les dimanches matins. Une famille unie dont les tranches de vie sont largement évoquées sur un site internet.

Pas de casier

Sur fond de châteaux, d'images pieuses et de musique de chasse à courre, on y voit les photos des dernières réunions de famille où l'on y prône l'amour du prochain. Se revendiquant « opposés à la contraception et à l'avortement », c'est au nom de ces principes que le quatuor a agi dans le centre-ville de Pau. Tous méconnus de la justice, ils affichent de solides croyances où l'amour s'érige sur l'autel du sacré. « Ils n'ont pas le profil de délinquants », assure une source judiciaire. Poursuivis pour « vol, tentative de vols et dégradations », ils sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Pau, le 19 janvier prochain."

J'ai pas de commentaire particulier à faire là-dessus: à ce niveau d'imbécilité je crois qu'il n'y a rien à dire...


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