jeudi 18 mars 2010

Ça continue...

C'est le tour au Brésil maintenant: l'affaire qui choque les brésiliens a été révélée au grand jour par des images tournées en caméra cachée. Filmée en janvier 2009 par la victime elle-même, la scène montre le père Luiz Marques Barbosa, 82 ans, faire l'objet d'une fellation de la part d'un enfant de choeur devant un autel.
C'est sympa d'avoir une vidéo de la chose. Dès qu'elle sera en ligne sur internet, elle fera un tabac...
Dans l'émission "C dans l'air", d'hier après midi, le chiffre de 10% de prêtres pédophiles a été lancé sans être contredit par les invités. C'est un chiffre énorme: il y a donc encore quelques beaux scandales en préparation...

Le grand défaussage de l'église c'est de dire qu'ils ne sont pas les seuls. Comme l'écrit sans honte Mgr Aillet, le sémillant évêque de Bayonne, "toutes les statistiques démontrent en effet que la grande majorité des affaires de pédophilie mettent en cause, non des prêtres ou des religieux, mais des personnes de toutes origines. Dans ces conditions, les actes de pédophilie, qui émanent en général d’hommes mariés et de pères de famille, n’ont bien entendu rien à voir avec la question du célibat des prêtres." Lui, qu'on a connu grand défenseur de la famille ( "L’Eglise entend défendre et promouvoir, en toutes circonstances ( j'aime bien ce " en toutes circonstances") , la famille fondée sur le mariage entre personnes de sexe différent ainsi que le droit de chaque enfant d’être élevé par un père et une mère") en est réduit maintenant à accuser les pères de violer leurs enfants pour absoudre ses prêtres. Il aurait dû être mieux inspiré, mais on a les excuses lamentables qu'on peut...
Ce triste feuilleton continue. Attendons la suite...

3 commentaires:

  1. c'est horrible!!! ils ne peuvent pas prendre des femmes ou des hommes adultes!!!

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  2. Mais il y a aussi des prêtres qui ont des rapports sexuels avec des hommes ou des femmes adultes et, s'il faut en croire Mr Aillet, tout autant que dans les autres catégories de la population.

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  3. C'est bien plus simple, quand il n'y a pas d'excuses, il n'y a pas d'excuses. En trouver c'est s'enfoncer un peu plus...

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