Les courbettes des six, sept ou huit prétendants au poste de premier ministre font pitié: tout cela nous annonce un futur moins mauvais choix, tant, d'évidence, aucun d'entre eux n'émerge par ses qualités, son charisme, son sens de l'Etat ou ses capacités. Il est vrai que ce rôle de pantin collaborateur éminent du président nécessite avant tout l'art de savoir avaler des couleuvres appliquer les révélations fulgurances qu'il a le matin en se rasant pour lequel une bonne dose de soumission est avant tout recommandée: devenir premier ministre vous fait pratiquement entrer, de nos jours, dans une relation sado-maso... On saura bientôt, début novembre d'après les derniers bruits qui courent, qui fera don de sa personne à la France pour atténuer son malheur...
En terme de malheur, la régression sociale qui frappe les futurs retraités a de quoi les inquiéter pour l'avenir et les faire descendre dans la rue. Les Restaurants du Cœur, l'Armée du Salut, la Croix Rouge et les autres voient les pauvres se multiplier en ce moment et je me demande ce qu'il en sera dans dix ans quand les retraites auront été rabotées, élimées, d'autant que beaucoup de mes contemporains connaissent des carrières en dent de scie avec de longues périodes de chômage. Ces pressions et cette exploitation de la force du travail sont peut-être très profitables aux riches et à la haute finance dont les capitaux qui tournoient à travers la planète à la vitesse de la lumière, représentent 12 fois le PIB mondial, mais la finalité de l'occupation par l'homme d'une boule suspendue dans l'Ether et qui s'appelle la Terre, n'est certainement pas de remplir et de faire gonfler des colonnes de chiffres, ce qui ne profite qu'au plus petit nombre, mais de donner du sens à cette présence humaine, tout à fait étonnante et étrange quand on y réfléchit bien, ici, sur la terre qui n'aurait pu qu'être une chose inerte couverte de cailloux. Tout les efforts des plus doués et des plus intelligents devraient donc se tourner vers l' élévation collective de la condition humaine. On en est loin. Les égoïsmes frappent fort avec pour résultat que pour la première fois en France au lieu de s'élever on régresse tandis que le tournoiement indécent des capitaux continue de plus belle au dessus de nos têtes. Je comprends parfaitement qu'il y en ait qui descendent dans la rue, il est même indispensable qu'il y en ait qui descendent dans la rue, et je devrais en être...
En terme de malheur, la régression sociale qui frappe les futurs retraités a de quoi les inquiéter pour l'avenir et les faire descendre dans la rue. Les Restaurants du Cœur, l'Armée du Salut, la Croix Rouge et les autres voient les pauvres se multiplier en ce moment et je me demande ce qu'il en sera dans dix ans quand les retraites auront été rabotées, élimées, d'autant que beaucoup de mes contemporains connaissent des carrières en dent de scie avec de longues périodes de chômage. Ces pressions et cette exploitation de la force du travail sont peut-être très profitables aux riches et à la haute finance dont les capitaux qui tournoient à travers la planète à la vitesse de la lumière, représentent 12 fois le PIB mondial, mais la finalité de l'occupation par l'homme d'une boule suspendue dans l'Ether et qui s'appelle la Terre, n'est certainement pas de remplir et de faire gonfler des colonnes de chiffres, ce qui ne profite qu'au plus petit nombre, mais de donner du sens à cette présence humaine, tout à fait étonnante et étrange quand on y réfléchit bien, ici, sur la terre qui n'aurait pu qu'être une chose inerte couverte de cailloux. Tout les efforts des plus doués et des plus intelligents devraient donc se tourner vers l' élévation collective de la condition humaine. On en est loin. Les égoïsmes frappent fort avec pour résultat que pour la première fois en France au lieu de s'élever on régresse tandis que le tournoiement indécent des capitaux continue de plus belle au dessus de nos têtes. Je comprends parfaitement qu'il y en ait qui descendent dans la rue, il est même indispensable qu'il y en ait qui descendent dans la rue, et je devrais en être...
En ce qui me concerne, je ne compte pas sur l'Etat ou les gens qui descendent dans la rue pour me payer ma retraite. On peut le regretter tant qu'on veut mais ça ne changera rien. Je n'ai pas d'autres alternatives que de mettre de côté moi-même le pauvre argent que je peine à gagner. Il me servira à finir ma vie dignement (même si ça devient très cher de vivre en Europe).
RépondreSupprimerNe soyons pas complètement dupes
Il est strictement impossible de supprimer le système de retraite par répartition, sauf à avoir instantanément une révolution, quand il a été instauré dans un pays. Donc pas de crainte à avoir de ce côté-là, sauf sur le niveau des pensions et les durées de cotisation. La retraite par capitalisation présente quant à elle tous les risques possibles et imaginables, les retraités américains le savent mieux que personne...
RépondreSupprimerDans ce cas, je n'ai plus qu'à me préparer à vivre d'amour et d'eau fraîche lorsque je ne serai plus capable de travailler (ou qu'on ne voudra plus me payer)... Pauvre de moi
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