Quelques pillages ont déjà été commis au musée du Caire, haut lieu universel de notre mémoire. Je ne vois pas quel intérêt aurait une révolution à détruire cet inestimable patrimoine, mais c'est ainsi, les bouddhas de Bamiyan ont explosé en mille morceaux et les musées de Bagdad ont été pillés, livrés à l'obscurantisme religieux ou aux trafics lucratifs. Et puis un incendie est si vite arrivé... J'ai beaucoup de tristesse à imaginer que le musée du Caire ne sortira pas indemne de la crise qui secoue l'Égypte, et qu'il y a de fortes chances pour qu'il en subisse quelques conséquences...
Ce dont les riches ne veulent pas, tandis que les pauvres ont bien d'autres soucis, je me suis toujours fait la réflexion que l'existence de la démocratie dans un pays était liée à la présence d'une importante classe moyenne, d'autant que son organisation et son fonctionnement ont un coût qui n'est pas mince et accaparent bien des énergies.
J'ai peur que l'Égypte n'ait pas atteint ce niveau et que les événements actuels ne débouchent sur une situation plus grave que la situation de départ, non que je ne souhaite l'établissement d'un régime démocratique que j'appelle de tous mes vœux, mais que, les classes moyennes n'ayant pas atteint la masse critique à partir de laquelle ce régime pourrait perdurer, on n'en revienne à une autre forme de dictature, qu'elle soit militaire ou théocratique, ou pire encore, à une sorte de chaos: l'Égypte, "don du Nil", ne peut nourrir toute sa population, vit sous perfusion, se trouve déjà confrontée à la hausse des matières premières et les événements en cours vont tarir sa rente touristique pour un certain temps. Les émeutes de la faim vont reprendre.
Israël suit la situation avec inquiétude. On le serait à moins....
Ce dont les riches ne veulent pas, tandis que les pauvres ont bien d'autres soucis, je me suis toujours fait la réflexion que l'existence de la démocratie dans un pays était liée à la présence d'une importante classe moyenne, d'autant que son organisation et son fonctionnement ont un coût qui n'est pas mince et accaparent bien des énergies.
J'ai peur que l'Égypte n'ait pas atteint ce niveau et que les événements actuels ne débouchent sur une situation plus grave que la situation de départ, non que je ne souhaite l'établissement d'un régime démocratique que j'appelle de tous mes vœux, mais que, les classes moyennes n'ayant pas atteint la masse critique à partir de laquelle ce régime pourrait perdurer, on n'en revienne à une autre forme de dictature, qu'elle soit militaire ou théocratique, ou pire encore, à une sorte de chaos: l'Égypte, "don du Nil", ne peut nourrir toute sa population, vit sous perfusion, se trouve déjà confrontée à la hausse des matières premières et les événements en cours vont tarir sa rente touristique pour un certain temps. Les émeutes de la faim vont reprendre.
Israël suit la situation avec inquiétude. On le serait à moins....
quand on pense que zahi hawass,le très mégalomane "chef suprême" des antiquités égyptiennes,fait du chantage aux grands musées du monde (les menaçant de cesser toute coopération et la participation aux campagnes de fouilles,notamment) pour obtenir le retour en égypte de certaines oeuvres...je crois qu'elles sont beaucoup plus en sécurité là où elles sont actuellement!...
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