Joindre l'utile à l'agréable

J'ai entrepris ce matin un chantier chez ma fille qui va me retenir à Paris quelques semaines (6 ou 7) à partir de la fin février.
C'était aujourd'hui la mise en jambes si je puis dire: dépose d'anciens éléments de cuisine, d'un (très) lourd évier en grès, démolition d'un mur, démolition de carrelages et évacuation à la déchetterie avec toutes les contraintes que cela comporte en pleine ville. Elle avait reçu l'aide de quelques amis, ce qui fait qu'à un certain moment je me suis retrouvé chef de chantier, donneur d'ordres et inspecteur des travaux finis, alors que d'aucuns jouaient de la massette et du burin, tandis que les déchets étaient évacués dans des sacs portés à dos d'homme et descendus des étages par les escaliers. La voiture chargée, direction la déchetterie, vidage et rotation suivante. Les parisiens connaissent ces joies...
Ce travail collectif a pratiquement permis de faire toutes les démolitions en une seule journée. Reste à arracher le carrelage de la salle de bain qui ne plait pas à ma fille car trop typique des années cinquante. Elle va s'y atteler toute seule m'a-t-elle assuré et je sais qu'elle le fera: quand elle a commencé quelque chose, on ne l'arrête plus, et puis manier le marteau et le burin, ça vaut bien une inscription dans une salle de sport. Porter dans ce cas des lunettes et des gants de protection..

Nous entamerons les travaux de rénovation proprement dits dans 4 semaines par la réfection totale de l'électricité qui laisse à désirer étant bien loin de la norme C15-100. Nous, parce que ma fille sera à mes côtés car elle veut tout apprendre d'une installation électrique et de la manière de la réaliser: je fais partie d'une famille de curieux intégraux qui veulent tout savoir du pourquoi et du comment.

Cette mise en jambe n'explique pas tout à fait que je sois venu à Paris ce week-end. J'ai obtenu, le 16 novembre dernier, une place pour visiter l'exposition Monet, lundi 24 à 7h30 du matin. Cette exposition fermera le même jour, il était temps...