Coup de théâtre. J'allais faire un post où j'aurais dit tout le mal que je pensais de Hamon, cet apparatchik de cabinets, historien, qui n'a jamais mis un seul pied en entreprise, de Montebourg avocat, bellâtre à la vie personnelle aussi instable que les idées, quand est tombée la nouvelle de la démission du gouvernement Valls, ce qui renvoie tout le monde à la soupe d'un seul coup. Pas de psychodrame qui s'éternise avec l'un ou avec l'autre, pas de négociations pénibles, pas de compromis, ces censeurs affligeants sont renvoyés à leur néant et pourront maintenant s'allier avec la Duflop, le Mélenchon, la Lienemann ou d'autres, pour radoter sans fin "6e république, 6e république", ou pour faire fuir les électeurs de gauche vers le Front National comme ils en ont pris le chemin depuis un certain temps. Il est vrai qu'en voulant mener une politique d'endettement massif qui n'aura pour seul résultat que les retraites ne seront plus payées dans dix ou quinze ans, que la Sécu ne pourra plus rembourser, que les prestations sociales seront forcément réduites, que notre pays sera à la merci des marchés financiers, nos concitoyens en deviennent inquiets pour eux-mêmes et leurs enfants et vont vers ceux qui proposent des solutions radicales, vu que les 40 dernières années de déficits pour soutenir la croissance et le bien-être à court terme nous ont amené dans l'impasse où nous sommes....
Il est temps de parler d'efforts et de redressement. Il est temps de dire qu'on ne peut pas continuer indéfiniment de vivre à crédit. C'est politiquement difficile, d'autant que la majorité de Hollande continue de se réduire comme peau de chagrin. Je ne peux aujourd'hui que regretter une fois de plus que la gauche n'ait pas aidé Bayrou à Pau en 2012. Une politique de redressement demande un large consensus et il aurait été utile d'avoir son soutien.
J'étais avec L. ce week-end, et il va mieux. Je pense que de voir le catalogue de la vente prochaine où je me trouve en bonne compagnie parmi des noms prestigieux l'a flatté dans le sens où, amis depuis des lustres, il a pu me voir peindre, me servir de modèle, avoir chez lui quelques-uns de mes tableaux et constater qu'au bout du compte tout cela risque de déboucher vers une postérité dans laquelle il aura sa part. Je ne veux pas exagérer l'aspect thérapeutique de cette vente mais je pense qu'il y a quand même quelque chose qui s'est passé. En tout cas, nous avons passé d'excellents moments...
Sur zone dès 5h30, j'ai chiné aux aurores dimanche pour revenir en tout et pour tout avec deux petites cuillères vieillard et cet objectif de chambre photographique Emil Busch avec sa boîte dont, une fois rentré, j'ai été surpris de voir la cote sur le marché....
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