vendredi 1 août 2014

Anniversaires...

Deux centenaires fêtés hier. L'un mourait, l'autre naissait. Que reste-t-il de Jaurès ? Des rues, des places et des idées dont beaucoup se réclament. Que reste-t-il de de Funès? Des films que tout le monde regarde encore... Que sais-je des idées de Jaurès: rien, vraiment rien. Et des films de de Funès beaucoup. Je les ai presque tous vu. J'en ai encore regardé deux hier soir pour la nième fois et j'ai encore ri de ses pitreries...

Aujourd'hui, c'est le centenaire l'ordre de la mobilisation générale. En mémoire, les sirènes hurleront   cet après midi à 16 heures.
C'est aussi  le premier jour d'une trêve de 72 heures à Gaza.  La problématique de ce conflit d'aujourd'hui, c'est qu'il ne recommence pas dans deux ans pour produire les mêmes effets et ainsi de suite ad vitam aeternam. Il ne s'agit pas que le vainqueur humilie le vaincu, mais il ne faut pas non plus que le vaincu se réarme, et à chaque fois avec des armes de plus en plus sophistiquées, grâce, en particulier avec l'argent détourné de l'aide internationale, dont ma modeste contribution. Je suis personnellement particulièrement convaincu que l'effort serait moindre pour faire entrer Gaza dans la modernité et  dans le monde démocratique plutôt que de vouloir sans cesse réécrire l'histoire et avoir cette islamique revanche. Ça n'a vraiment aucun sens.

Pour faire un parallèle que d'aucuns me reprocheront, la même problématique s'est posée aux alliés  quand ils ont eu à faire face au nazisme. La réponse fut : éradication totale, reddition sans condition, Berlin entièrement rasée, occupation post-conflit. Là on est face à de l'islamo-terrorisme. Je ne sais pas si on peut le comparer au nazisme, mais les djihadistes qui occupent Mossoul nous donnent un brillant aperçu de ce dont ils sont capables, sans compter qu'ils ont mis la main sur des métaux radioactifs , ce qui ne laisse pas d'être très inquiétant pour la suite.

Bref, pour conclure positivement le parallèle que j'ai osé, l'Allemagne est redevenue  la nation prospère que l'on connait, et il n'y a plus de frontière entre les anciens belligérants que nous fûmes. Ma fille a même eu un petit copain allemand qu'elle m'a présenté, et si les choses avaient évolué autrement, il aurait été, évidemment,  le bienvenu dans la famille.

Je ne comprends pas pourquoi tout cela n'est pas possible là-bas. L'amour générant moins de tensions que la haine, la paix nécessitant moins d'efforts que la guerre, la pente naturelle des choses aurait dû, depuis longtemps, régler ce conflit comme je l'ai raconté dans mon précédent post.  On en est loin. Espérons que cette fois ça sera la bonne...


1 commentaire:

  1. Cela arrivera un jour, j'en suis persuadé, mais il y faudra encore du temps. Le fait de pouvoir traverser le Rhin en voiture sans devoir s'arrêter est un miracle en soi. La première fois j'étais ému, au bord des larmes.

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