Parmi mes bonnes oeuvres, celle-ci : un prêtre catholique me demande l'autorisation de mettre une de mes photos de Patmos sur son blog. Je lui accorde bien volontiers. ( je note, que s'il l'avait fait sans le demander je n'avais pratiquement aucune chance de m'en apercevoir, vu les milliards de pages publiées sur le net, mais ce prêtre doit être quelqu'un de très droit et de très honnête. Dont acte..)
Je lis donc quelques pages de ses sermons et je tombe sur cette NOTE SUR LES PSAUMES IMPRECATOIRES.
Je me permets, très modestement et très humblement, n'étant pas le représentant de Dieu sur terre, quelques petits commentaires...
"Les psaumes imprécatoires, étant des prières, comportent nécessairement la remise entre les mains de Dieu du soin de faire la justice selon ses vues à lui qui sont plus pénétrantes que les nôtres et qui associent toujours la justice à la miséricorde. De ce fait, ces prières, si vigoureuses qu'elles soient, contiennent toujours un dépassement du désir de vengeance qui consiste proprement dans la volonté de se faire justice à soi-même, selon ses vues et ses sentiments propres."
J'aime bien le " si vigoureuses qu'elles soient"...
"Précisons, contrairement à ce que l'on pourrait penser, que ces prières ne se trouvent pas seulement dans l'Ancien Testament. Un seul exemple que je propose à votre méditaiton : " Lorsqu'il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui furent égorgés pour la Parole de Dieu et le témoignage qu'ils avaient rendu. Ils crièrent d'une voix puissante : - Jusques à quand, Maître saint et vrai, tarderas-tu à faire justice, à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? Alors on leur donna à chacun une robe blanche en leur disant de patienter encore un peu, le temps que fussent au complet leurs compagnons de service et leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux." (Ap. 6, 9-13) "
On "égorge pour la parole de Dieu". C'est, si je puis me permettre, match nul dans l'horreur entre nos deux grandes religions monothéistes...
Et puis cette prière d'une dame, qui vaut son pesant de moutarde: "Sainte Marie Madeleine, si tu me débarrasses de mon mari, je te promets de t'aimer plus que le bon Dieu."
Un père, une mère, un enfant, c'est la famille idéale.... Doux Jésus !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire