lundi 24 janvier 2011

La pie

Pour conclure cette escapade parisienne, l'exposition Monet ce matin. Toute la nuit des gens avaient fait une queue de deux heures, deux heures et demie . Il faisait 4 degrés à 7h30 et , grâce au billet acheté d'avance je suis rentré en 20 minutes.
Je ne vais pas raconter la peinture de Monet dont on exposait l'essentiel, soit 200 toiles, et, pour en avoir vu de ci, de là, car cette œuvre est particulièrement éparpillée, j'en connaissais déjà un certain nombre.
Mais n'empêche, cette concentration savamment organisée avait de quoi ravir. Je le fus, d'autant plus qu'on pouvait pratiquement coller son nez sur les toiles qui n'étaient protégées par aucune barrière, pour en voir les détails, les coups de pinceau , gestes souvent achevés qui déposent l'exacte quantité de peinture là où il faut, comme il faut, de la couleur qu'il faut, comme on peut le voir sur cet agrandissement de "La pie"...

J'avais audacieusement sorti mon appareil photo et avant de me faire rappeler à l'ordre par un gardien visiblement très fâché: "comprenez les ayant-droits, les propriétaires des œuvres, mon chef qui me surveille par cette caméra là haut va m'engueuler, effacez ces photos je vous prie - Soyez sympa, ce tableau appartient à l'état, j'aimerais tant l'avoir - bon, c'est le dernier jour, je suis sûr que je vais me faire engueuler, allez, c'est bon comme ça, mais c'est strictement interdit", j'ai pu mettre en boîte une dizaine de tableaux dont le magnifique " La pie" que je considère comme le plus beau de tous.
Retour au Sanctuaire ensuite...

3 commentaires:

  1. j'avais vu dans le reportage que les gens colaient leur nez sur les toiles!!!!!lol!

    RépondreSupprimer
  2. C'est vrai que c'est une toile magnifique, même si je ne m'en suis pas rendu compte la première fois que je l'ai vue.
    Je ne sais pas ce que le gardien entendait par "comprendre les ayant-droits", mais à mon sens les deux arguments qui justifient qu'on interdise les photo sont les altérations possibles des oeuvres et la gêne occasionnée pour les autres visiteurs.

    RépondreSupprimer
  3. Je lui avais fait remarquer qu'il n'y avait plus d'ayant-droits. Par contre je ne suis pas sûr que les propriétaires des œuvres ne puissent pas en tirer un quelconque fruit, ce qui pourrait amener à interdire de les photographier...

    RépondreSupprimer