Voilà, mon séjour ici se termine. Je vais repasser par Paris pour me rendre à ce mariage qui a lieu dans le nord de la France. Parlant de repasser, il faut que je repasse ma chemise pour cette cérémonie. Alors qu'il va faire très chaud je vais devoir mettre une veste, au moins pour la mairie et la photo, et me la coltiner tout le restant de la journée. Il va falloir aussi que je dise des choses intéressantes, que je m'extasie à propos, que je flatte, que je caresse dans le sens du poil, que je fasse attention à plein de choses. Mon âge et mon allure me confèrent une ressemblance avec Freud, avec un certain côté paternel, et au fil des conversations les gens, souvent, se mettent à l'écoute de mes petites paroles, de mes petits mots. Je sens souvent une attention qui dépasse l'ordinaire et je prends toujours gare de ne pas blesser, tout en essayant de débroussailler à ma manière les buissons, les haies, les taillis, les forêts qui masquent les clairs horizons de bien des gens... Ca ne sera pas l'endroit, et avec quelques verres dans le nez, je ne sais pas si je saurais garder ma réserve....Une journée et une partie de la nuit à paraître avant de pouvoir disparaître.
B. et P. en route pour Berlin ont fait étape chez moi. Nous sommes allés, avec L., manger une flammekuche et boire un verre d'edelswicker. Une touche de culture locale dans le tableau de l'amitié....
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