Ca caille. Autant s'y habituer tout de suite: c'est novembre. Le mois des déprimes. Et celui aussi de la première neige vers le 25...
J'attends l'arrivée de mon fils. Je vais préparer ma marinade. Ce soir flammekuche dans un restaurant renommé de la banlieue de Strasbourg.
Tout ne peut pas être en en ville, sauf à suivre les idées folles de Le Corbusier. Faute de ne pas avoir détruit nos centres villes ( à la mode Ceauscescu ) et de n'y avoir pas construit des gratte ciel nous avons beaucoup de banlieues. J'ai une photo stéréo de Broadway vers 1880. On y voit les mêmes immeubles que ceux qu'on trouve encore chez nous . Maintenant, à New York, tout ça a disparu. Les gens sont-ils plus heureux dans des tours ou plus malheureux en banlieue?
Nos centres villes sont restés à taille humaine et la majorité de nos banlieues sont très agréables à vivre. Restent quelques îlots qui concentrent beaucoup de misère: ils sont rénovés ou détruits petit à petit selon nos moyens...
Et puis, pour ne citer que celle là il y a une ville en France ou la situation est inversée: c'est Bayonne. L'habitat populaire est centre ville, les plus aisés sont en périphérie. Comme quoi....
Donc, ce soir, loin du bruit et de la fureur de la circulation automobile des centres villes ( où il ne fait pas toujours si bon vivre...) un petit moment de quiétude à déguster la flammekuche en banlieue....Il y a du bonheur partout...
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