Dimanche. Grand soleil.
Repas ce midi chez mes parents qui égrènent des tas de souvenirs. Ce midi, l'histoire d'un contrebandier entre la France et la Belgique qui passait parfois 5 tonnes de tabac dans des doubles coques de péniches, ou encore qui avait dressé des chiens portant de la contrebande à traverser la frontière tout seuls. Mes parents ont eu, longtemps après, un ami qui était douanier en retraite. Ils ont connu ainsi l'autre versant des choses. Il y a souvent deux faces pour une même réalité.
Agacement ensuite. B s'obstine à m'envoyer des textes formatés pour le site des Bascobaroudeurs que je webmaste dans la mesure de mes capacités. Internet c'est simplement des suites de bips: 10100101010111... transportés par des fils ou des ondes d'un point à un autre. Rien d'autre. A chaque bout un ordinateur, une machine qui sait créer, émettre, recevoir et interpréter ces bips. Ces bips contiennent une quantité énorme d'ordres, qu'on ne voit pas, qui gèrent tout ça: la page qui s'affiche sur l'écran n'est que la partie visible de l'iceberg informatique. Si B. m'envoie un texte partiellement mis en page, je n'arrive pas ( au niveau technique où je suis ) à défaire toutes ces instructions. Et je merdoie du coup: je fais un copier coller, c'est pas bien, je n'arrive pas à modifier la casse, les paragraphes etc..., je m'énerve et j'envoie à mon tour des trucs qui ne sont pas beaux. Bon, je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais en faisant un gros caca nerveux là-dessus j'aurai peut-être un résultat au bout du compte, parce que ce n'est pas la première fois que je lui dis. Je rigole, je rigole...
Puis voyage . Je pars chez mon fils demain pour l'aider à revoir l'électricité de sa maison. Je reste la semaine car il y a du travail : vieille installation des temps antédiluviens. Court circuit et incendie à craindre... La régularité de mes posts en subira peut-être quelques conséquences. Voilà je prépare la valise...
Et encore peut-être, pour finir la journée, un moment détente au sauna si la musique n'est pas trop forte: je ne comprends pas cette prétention des patrons de bars et de sauna basques à vouloir à toute force vous casser les oreilles ( difficile parfois de pouvoir tenir une conversation ) et vous imposer de la musique que vous n'avez pas choisie. Comme je ne suis pas maso, j'évite ces endroits, mais bon, il faut bien aussi voir un peu de monde de temps en temps...
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