mercredi 1 novembre 2006

Demain

Encore quelques réflexions sur demain et après je passerai à autre chose.

Je pense que, comme en 2002, la campagne électorale sera pourrie par les problèmes de sécurité. Ce matin, un simple voyageur s'est encore fait poignarder dans un train. C'est désormais chaque jour qu'il y a un drame ici ou là.

Cette tension continuelle, ces dérapages, c'est la meilleure chance de Nicolas. Il surfe là dessus avec une aisance remarquable, peut jouer au sauveur de la France, maintient la tension et à l'occasion peut déclencher des troubles ( des simples mots suffisent pour embraser: karcher, canaille...) pour les réprimer ensuite.

J'ai toujours en mémoire l'affaire de la grotte d'Ouvéa ( où il y a quand même eu 17 kanaks de tués ) et la libération des otages du Liban pour le 2e tour de l'élection présidentielle de 1988. Créer un grand événement dramatique pour influencer le vote....

La problématique pour Nicolas, et c'est bien là que le bât blesse pour lui, c'est qu'il vaudrait mieux qu'il reste ministre de l'Intérieur jusqu'au bout. Aux commandes, il retirerait l'entier bénéfice des actions qu'il aurait à mener en tant que ministre, tandis que simple candidat ça lui sera plus difficile de se faire valoir. J'attends de voir. Chirac lui met la pression là dessus et aimerait bien qu'il s'en aille.

Quoiqu'il en soit, il est plus que probable que l'élection ne se passe pas dans la sérénité: nous aurons des troubles. Autant s'y préparer maintenant...

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