Grande randonnée avec les bascobaroudeurs et les marcheurs de Gehitu de San Sebastian. Nous étions environ 75. La barrière de la langue est toujours aussi infranchissable et seuls quelques uns, en espagnol, français, basque, anglais ont pu avoir des échanges avec ceux qui sont, pour eux, de l'autre côté de la Bidassoa. Vivement l'européen, cette langue aggrégative qui sera faite d'un patchwork de mots attrappés ici ou là, mélangés à une base d'anglais et à des zests de français et d'allemand. C'est pour dans cinq cents ans, mais alors nos descendants pourront randonner en se racontant des blagues au lieu d'être contraint à de pauvres gestes pour essayer de faire comprendre ce qu'on est en train de dire.
Plus d'un marcheur a dû prendre, aujourd'hui, l'héroïque décision de se mettre enfin à apprendre la langue d'outre Bidassoa, mais sitôt rentré chez lui cette grande résolution est tombée aux oubliettes. Je l'ai mille fois prise et mille fois abandonnée...
Autre décision rentrée, celle de B. qui veut arrêter de fumer, et qui compte bien, par des subterfuges divers, repousser ad vitam eternam la pathétique mesure audacieuse de ne plus acheter un seul paquet de cigarettes et de ne pas en piquer aux autres...
Un souhait, celui d'un autre B. qui veut voir sa photo. Comme j'ai parfois envie de voir aussi la mienne nous avons fait un compromis dû au manque de place....
Voilà, ces randos, c'est papotages, jeux, conseils, confidences et tout le toutim...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire