C'est la période des moustiques. Des sales petites bêtes qui vrombissent aux oreilles la nuit et qui viennent vous piquer en douce. L'année dernière je m'étais équipé de plaquettes diverses dont les recommandations d'utilisation étaient à faire peur : "ne pas toucher, ne pas se frotter les yeux, se laver soigneusement les mains etc..."
Je me suis demandé ce que j'avais pu respirer en même temps que les indésirables insectes et quelles en étaient les conséquences: quand j'ai essayé de m'envoler, battant désespérement des bras, je ne le pouvais pas. C'est donc que ces tue-nématocères anihilent le vol chez les humains comme chez ces cousins qui se sont retrouvés par terre en train de ramper. Je ne rampais pas, moi, car je marchais encore, mais méfiance, on ne sait jamais avec tous ces insecticides bizarres.
Cette année j'adopte une nouvelle stratégie: j'essaie de supporter les mosquitos. J'en tue parfois en plein vol. Au sujet du vol, justement, après avoir agité de nouveau les bras, je n'ai pas plus décollé que l'an passé, donc ces effluves mortelles ne sont pas du tout incriminées dans le fait que l'être humain ne puisse pas voler. Voilà des observations qui sont d'une rigueur tout à fait scientifique. Je devrais faire une communication à l'Académie des Sciences là-dessus...
Bon, ils sont quand même chiants ces diptères. Et si j'allais acheter du produit... ?
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