samedi 5 décembre 2009

JP

Soirée mousse, hier soir dans un sauna. C'était nouveau pour moi, mais tout à fait érotique avec des sensations nouvelles, totalement recouvert de mousse: on s'étonne à tout âge...
J'ai appris là que JP, donc j'avais noté ici l'échec thérapeutique dans le traitement de sa récidive de cancer de Hopkins, était mort dans les souffrances depuis déjà deux mois. Il avait affronté sa maladie avec courage, disant que c'était là son destin. Il avait vécu petit, alors qu'il aurait dû être grand, les traitements qu'il avait subis à l'âge de huit ans lui ayant brûlé la thyroïde. Sa famille l'a bien entouré pendant les derniers mois de sa vie. Une vie presque entière à subir les affres de cette terrible maladie...
Je devrais m'arrêter là et penser à lui: les morts continuent à vivre à travers notre esprit pendant les moments que nous consacrons à nos souvenirs. Je m'y adonne avec tendresse en lieu et place des visites aux cimetières que je ne fais jamais. Il me semble que je les prolonge mieux ainsi plutôt que d'aller me poster raide devant une pierre glacée. On devrait pouvoir s'asseoir, consommer un repas, boire, passer un moment convivial sur ces monuments qui ne renvoient, hélas, que l'immobilité tragique de minéraux pétrifiants... Je n'aime pas les attitudes, je n'aime donc pas les cimetières. JP sera beaucoup mieux à réapparaître de temps en temps dans mes pensées et j'espère bien que nous avons encore quelques années à passer ensemble...
Pour terminer, ma vie reprenant son cours ordinaire, cette vieille histoire qui refait surface, où l'on voit deux étudiants ( Devedjian et Madelin ) prendre un an de prison avec sursis....

3 commentaires:

  1. Hello,
    il y a pas mal d endroits au monde où l'on fait régulièrement la fête sur la tombe des chers disparus: antilles, pacifique... En France, on est tristounet avec la mort.

    Quant a ton extrait de Nice Matin, l anecdote sur madlin et devedjian est rigolote. mais quel intérêt à ressortir cela ? cherche bien
    biz

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  2. Bah moi ça ne me gêne absolument pas d'aller trinquer avec quelques pôtes à la santé d'un disparu sur sa tombe en souvenir du "bon vieux temps". Bon d'accord, la nuit histoire de ne pas finir en camisole ou en cellule de dégrisement... Nous sommes en France et d'après ce que j'ai compris, ce genre d'épanchement est très moyennement accepté.

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  3. ha bon? on peut faire une carrière politique avec une condamnation??

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