Je reprends, en le résumant au maximum, un article du Monde.
Le 3 décembre, lors d'une audience qui promet d'être (très) médiatisée, le tribunal correctionnel de Valence devra se pencher sur la plainte de mademoiselle Dati qui s'est "sentie menacée" par Alexandre A., 38 ans, expéditeur de mails égrillards, qui du coup a passé 29 heures en garde à vue.
Le 3 décembre, lors d'une audience qui promet d'être (très) médiatisée, le tribunal correctionnel de Valence devra se pencher sur la plainte de mademoiselle Dati qui s'est "sentie menacée" par Alexandre A., 38 ans, expéditeur de mails égrillards, qui du coup a passé 29 heures en garde à vue.
Sur le banc de la défense, Me Ivan Flaud a rallié, à la cause d'Alexandre A., six confrères du barreau de Valence. "A procédure exceptionnelle, défense exceptionnelle", lâche-t-il pour expliquer le renfort – "gracieux", précise-t-il – des pénalistes Maîtres Isabelle Ceyte, Philippe Chardon, Christophe Joset, Anne Jung, Isadora Vernet et Giacomino Vitale."
Ce zèle est certainement dû aux bons souvenirs qu'a laissé Madame Dati lors de son passage aux affaires et, " surpris par l'ampleur qu'a pris cette histoire", ils veulent "dénoncer ce dysfonctionnement manifeste de l'institution judiciaire."
Pour la cerise sur le gâteau, deux hommes, qui purgent une peine de prison, revendiquent tous deux la paternité de Zohra, la fille de Mme Dati née en janvier 2009. Pour étayer leur requête, ils ont joint à leur courrier au parquet de Valence la copie de déclarations prétendument adressées en juin 2009 à un officier d'état civil du 16e arrondissement de Paris où l'enfant a vu le jour. Et ils comptent faire reconnaître… le préjudice qu'ils ont subi dans l'affaire des mails.
Quand je parlais de pantalonnade, je crois qu'on est en plein dedans...
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