De Gaulle

Villepin en rajoute des couches et a franchi un point de non retour. Malaise à droite qui voit s'ouvrir un nouveau front. C'est l'opinion qui tranchera: les sondeurs sont déjà à l'œuvre et d'ici trois jours nous connaîtrons l'impact de ces nouvelles attaques du " setter irlandais beau, grand mais complètement fou"...
Ceci dit, comme je ne suis pas loin de penser de Sarkozy ce que pense de Villepin, je me sens proche également de la gente canine en tant que mâtin napolitain, enrobé, grand mais complètement un peu barge....Nous sommes au moins deux...
Et puis , comme nous fêtons De Gaulle aujourd'hui, quelques mots extraits de ses mémoires de guerre. Arrivant en Angleterre le 17 juin il raconte plus tard: " Je m'apparaissais à moi-même, seul et démuni de tout, comme un homme au bord d'un océan qu'il prétendait traverser à la nage"... " A mes coté pas l'ombre d'une force, d'une organisation...etc..."
Je ne vais pas recopier la suite du paragraphe, mais de Villepin peut s'inspirer de cet auguste prédécesseur pour, " en épousant, sans ménager rien, la cause du salut national, trouver l'autorité"... De Gaulle, De Gaulle, mais oui, De Gaulle a démarré complètement seul...

Quelques mots encore pour saluer le grand homme dont j'ai lu les mémoires d'un trait, que j'ai aussi combattu en son temps, et qui termine son livre, après les fracas de la guerre, par des lignes apaisées: "cultures et friches mélancoliques,... montagnes usées et résignées,.. villages tranquilles et peu fortunés,... mais il en sort tout à coup nombre de filles et de garçons rieurs,.. vieille terre rongée par les âges,... vieil homme recru d'épreuves... mais jamais las de guetter dans l'ombre la lueur de l'espérance."

A la télé "C dans l'air". On y suppute du prochain remaniement de Sarkozy. La Sarko Académie, Moche Story, Cogne en tas... De Gaulle est loin. Je vais remettre son ouvrage à sa place dans les rayons. J'espère que ce livre se plait chez moi...