jeudi 15 décembre 2005

Erotique

J'ai écrit un poème érotique il y a quelques temps... Certains mots et les descriptions peuvent choquer, mais finalement nous ne sommes plus au temps de la BARONNE STAFFE. Quoique...! De toute façon D.A.F. de Sade a écrit dix fois pire, et les "Onze Mille Verges" d'Appolinaire c'est pas mal non plus...J'ai encore de la marge...

J'ai eu quelques retours : un prof de fac à Bordeaux m'a donné la note 12/20, un polyglotte américain de Philadelphie m'a dit que ça ne valait pas Bossuet ou L'Hermite, certains me font toujours des coucous sur le net et échangent régulièrement des nouvelles, beaucoup d'autres m'ont dit que ça les avait fait bander et quelques uns se sont branlés dessus...

Il faut dire que la métrique de l'alexandrin transforme l'action en mélopée, sacralise les mots, crée un rythme lanscinant qui convient bien au sujet...

Voilà. Attention , prudes, pincés du cul s'abstenir...

Le soleil déclinait, quand nous nous sommes vus,
On allait se croiser au milieu de la rue
Lorsque ton brun regard s'est accroché au mien,
Tes yeux m'ont fait bizarre, ils me disaient « tu viens ? »..
J'ai détourné mes pas, me suis mis à te suivre
Happé par tes appâts, ton teint couleur de cuivre.
Quand tu t'es arrêté dans l'étroite ruelle
Je me suis approché, et ta bouche si belle
Appela mes baisers. Blotti tout contre toi
Les langues mélangées, s'embrassant mille fois,
On s'est roulé des pelles et on s'est caressé.
Ta fougue était de celles à ne pas se lasser.
« J'habite à quelques pas, ne restons pas dehors,
Poursuivons ça chez moi, on s'aimera plus fort.. »

Tu te mets sur le lit les jambes grandes ouvertes
Tu n'es pas encore nu, je fais ta découverte.
Je veux tout te connaître et tout bien caresser
Mais je n'ai que deux mains est ce vraiment assez?
Je tâte lentement le long du pantalon
Je vais de bas en haut, te caresse le jonc
Tu frémis, tu gémis, ton sexe se raidit
J'ouvre ta braguette ; le voilà, il jaillit.
Je vais le déguster et apprécier son goût
Ma langue le parcourt et en lèche le bout.
Tu veux, ô impatient, te saisir de ma bite
Lâcher, d'un seul élan, les désirs qui t'habitent
Tu la sors, tu la tètes et la gobes et la suces
Tu te goinfres de tout, du mât et du prépuce
Ta bouche va et vient, ô exquise douceur
Tout se jubile en moi, je connais le bonheur.
Tes mains impatientes me caressent le corps
Je tombe sous ton charme et dis « encore encore ! »
J'enlève ton pantalon et retire ton slip
Tes deux boules et ton cul, c'est pour ça que je flippe
Ils me donnent l'envie de m'y plonger à fond
De bien te les bouffer et d'y rentrer profond.
Mes doigts, pour s'amuser, te cajolent les flancs,
Se perdent dans la touffe, insistent sur le gland,
Remontent jusqu'aux seins et les titillent un peu
Sans les pincer trop fort : tout cela n'est que jeu.
Je retourne à ton vit qui m'attire beaucoup
Ma bouche, la goulue, veut engober le tout
Je l'avale complet jusqu'au fond de la gorge
Le lape, le savoure, avant qu'il ne dégorge.
Mes doigts, ces vagabonds, s'égarent sur tes fesses
S'enfoncent dans ta raie et lentement progressent.
L'index est arrivé à l'endroit remarquable
Et rentre avec bonheur dans ton trou délectable
Qui s'ouvre doucement et mouille de plaisir
En allumant chez toi des torrents de désirs.
J'en glisse un deuxième qui trouve son chemin
Te fait trembler le cul et trémousser enfin..
Tes mouvements m'excitent et me font trop bander
« avale moi chéri » dis-je sans commander.
D'une main résolue tu me tires les couilles
Avec trois doigts de l'autre dans mes fonds tu farfouilles
De ta bouche assoiffée tu pompes à fond ma queue
J'explose de partout, tu m'as foutu le feu.
Je me retiens pourtant de lâcher ma semence
Je veux goûter ton trou, le limer en cadence.
Tu t'es mis sur le dos , les jambes écartées,
Tu exhibes ta rose, je vais te la darder.
J'enveloppe mon vit du voile protecteur
Qui me laisse baiser sans jamais avoir peur,
Et j'entre lentement dans le couloir étroit
Qui nous unit enfin : je suis toi et toi moi.
Je m'enfonce et ressort lentement dans la gaine
Qui calmement attend que mon nœud se déchaîne.
Tu frétilles du cul, me demande : « plus fort ! »
Je te bite profond, aux tréfonds de ton corps
Et j'accélère les coups qui te font tant gémir.
Tu m'as voulu en toi, je vais bien te remplir.
Ton cul qui en veut tant, va bientôt en avoir,
Je sens venir le feu dedans mes génitoires.
Je te branle la queue pendant que je t'encule.
Je jute, je crache, je jouis et j'éjacule,
Tu sens mes soubresauts te percer les entrailles
Tandis qu'avec la main tes couilles je travaille.
Tu râles, tu cries , tu t'agites beaucoup,
Tu te tends, tu te cambres et tu gicles d'un coup
Tout ton foutre gluant en le lâchant partout.
Quand tu te calmes enfin je retire mon bout
Qui perd tout doucement de sa magnificence.
J'étale sur ta peau tes gouttes de semence.
Tu me regardes, amour, j'aspire ton odeur
J'aimerais pour toujours ressentir ta chaleur.
Je m'allonge près de toi en te prenant la main
Nous resterons ensemble, au moins jusqu'à demain.
Tu vas bientôt dormir, voilà que tu te plonges
Dans les bras de Morphée au royaume des songes.
Va, doux petit prince, va refaire ta sève
Et prends moi avec toi au pays de tes rêves..

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