mardi 27 juin 2023

Russie, suite...

J'imagine que les chancelleries occidentales sont à cran et essaient de suivre au mieux ce qui se passe en Russie où tout peut  basculer. Les Ukrainiens, bien sûr, vont essayer de tirer profit de la période de doute dans laquelle s'est enfoncé le pseudo empire de Poutine. 

La chevauchée des troupes Wagner sur huit cents kilomètres en direction de Moscou sans intervention notable des forces  légitimes a de quoi inquiéter le dictateur. Selon le "New York Post", le président russe aurait quitté Moscou, en vue de l'arrivée plus que probable du groupe Wagner dans la capitale. Cependant, selon la BBC, l'avion du président n'a plus été détecté par les radars lorsqu'il se trouvait près de Tver, une région où Poutine dispose d'un immense terrain rural.

Plusieurs sources militaires proches du chef d’État ont rapporté que le dirigeant russe s’était retranché dans sa forteresse cachée dans les bois où se trouvent également plusieurs de ses doubles. Un de ses généraux a déclaré : « Poutine souffre de maladies telles que la maladie de Parkinson et a toujours été paranoïaque, mais aujourd'hui, il est vraiment en fuite. » Il a ajouté : « Il a peur que les mercenaires qu'il a engagés pour massacrer les Ukrainiens lui fassent subir le même sort et lui coupent les testicules. Ce serait une fin poétique pour lui. »

On peut glaner çà et là quelques nouvelles sur l'après, qui semblent cohérentes :

"Le ministère des Affaires étrangère britannique a indiqué que la Russie était toujours « en alerte » alors que des milliers de mercenaires Wagner se sont regroupés en Biélorussie.
James Cleverly a révélé que les mouvements du groupe paramilitaire fondé et dirigé par Evgueni Prigojine étaient étroitement surveillés car ils se sont rassemblés près des infrastructures qui stockent les missiles nucléaires tactiques russes. 
Selon le parlementaire Bob Seely, la ville d’Assipovitchy serait désormais la nouvelle base des mercenaires russes. « Si l'on en croit les dernières nouvelles, 8 000 mercenaires Wagner vont rejoindre Evgueni Prigojine en Biélorussie, dans une petite ville appelée Assipovitchy, où des bases, d'après ce que j'ai compris, sont en train d'être construites à la demande du dictateur Alexandre Loukachenko. » 
Il a ajouté : « Sans vouloir spéculer sur la question de savoir si cette force de la taille d'une brigade va - à court ou moyen terme - constituer une plus grande menace pour Loukachenko ou pour Poutine, peut-il nous assurer que leurs mouvements, que cette base, vont être très étroitement surveillés étant donné sa proximité non seulement avec les armes nucléaires russes - et nous avons vu la très double loyauté de l'armée russe envers Wagner - mais aussi maintenant sa proximité avec les frontières de l'OTAN ? »

Poutine essaie de reprendre la main sur l'ensemble de son empire. Il me semble que ça va être saignant !


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