Hier aux Emmaüs un chineur très pointu m'a raconté ses frasques de jeune homme quand il travaillait comme serveur dans une prestigieuse adresse parisienne et qu'il allait se dévergonder porte Dauphine où il baisait des femmes avec la vigueur de sa vingtaine devant leurs maris préteurs et voyeurs. Il m'a raconté aussi sa chaude pisse et la douloureuse piqûre pour la soigner. Il regrette maintenant cette roideur et cette jeunesse qu'il n'a plus, mais leurs souvenirs enchantent le sexagénaire, ou peut-être plus, qu'il est devenu. Nous sommes arrivés à la conclusion qu'on n'en faisait jamais assez quand on en avait les capacités et que les conneries de jeunesse sont absolument nécessaires et indispensables.
Sur la problématique des retraites, je viens de retrouver par hasard ce billet parmi plus de 4000, où je raconte les débuts de la mienne. Je l'avais intitulé le vide sidéral... Je dois reconnaître que j'ai beaucoup de mal avec le vide...
Repas chez mon frère. Nous devions sortir au restaurant mais ma belle-sœur en a décidé autrement et, du coup, je n'avais pas apporté de bouteille.
Il donne bénévolement des cours de rattrapage en maths à des collégiens et s'est dit encore une fois effaré du niveau de ses élèves et des méthodes d'enseignement des maths. Il faut dire qu'il a forcément les plus mauvais qui viennent là par obligation. L'un de ceux-ci s'est réjoui d'avoir une moyenne de 5, une attitude de jeune caïd qui emmerde déjà pas mal son monde, a insisté mon frère qui ne lui voit qu'un avenir de voyou.
La conversation a roulé sur l'extrême gauche et le sort qu'elle semble vouloir faire à la 5e République en semant au maximum le chaos, sur la famille, les petits enfants etc... Puis nous sommes allés sur la tombe de nos parents, ma belle-sœur avait préparé et a emporté des fleurs. J'ai rajouté un caillou. La suite au prochain voyage.
Demain peut-être une brocante. Je verrai.
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