mercredi 27 juin 2007

Christofle

En vieux routiers de la brocante, lorsque, au cours du repas d'avant hier, P. nous a cité Christofle comme référence en ce qui concerne l'argenterie, L. et moi nous sommes écriés, presqu'au même moment: "Christofle, ça ne vaut rien!" Du coup P. en est resté coi. Nous avons esquissé quelques circonvolutions sur le massif et ses attraits, puis la conversation a filé sur un autre sujet.

Je dois avouer que j'en possède une cinquantaine de kilos, glanés au fil du temps et il faut bien admettre que c'est un menu plaisir que de manger quotidiennement avec une fourchette vieille de deux cent cinquante ans (attestés par les poinçons ad hoc) dont la forme est toujours d'actualité puisque toujours fabriquée de nos jours, par Christofle en particulier. L'original, c'est encore mieux que les copies...

Où tout cela devient quelque peu amusant et prend un tour humoristique, c'est quand je reçois un avis de passage du facteur dans ma boîte à lettre. On m'annonce un colissimo. Je n'attendais pas de colissimo. Diantre !

A la poste on me donne un petit colis qui me vient de ma seconde ex-épouse (j'ai en effet convolé deux fois) à qui j'ai annoncé mon changement de statut suite à la naissance de ma petite fille.

J'ouvre et voilà ce qu'il y avait à l'intérieur du colis: un beau paquet. Et à l'intérieur de ce beau paquet? Une timbale, un rond de serviette? Je saurai cela bientôt...

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